De Radiguès : Merci aux motards !

Consécration pour Didier de Radiguès. Le commentateur des courses de moto GP et présentateur de Moteurs ( Club RTL) a terminé second de notre referendum des internautes sur votre Personnalité TV Préférée.

Surpris ?

Oui, surtout que vous me l’apprenez ! Je n’aurais pas été étonné si le concours avait été organisé par un magazine automobile. Mais ici, la reconnaissance vient d’un magazine essentiellement consacré au foot. Qui a gagné ?

Rodrigo Beenkens.

Alors, c’est encore plus significatif !

Comment l’expliquez-vous ?

J’imagine que c’est grâce à la solidarité de la communauté des motards. Ce sont des passionnés et pas uniquement des gens qui se font un petit signe de la main quand ils se croisent sur la route.

Le nom de Didier de Radiguès est devenu synonyme de moto GP…

C’est vrai qu’il n’y a pas de concurrence. RTL diffuse les GP depuis six ans et on rencontre un succès grandissant. Les audiences, qui tournent autour des 100.000 téléspectateurs, progressent. Il y a aussi une véritable reconnaissance de la part du milieu. Cette année, nous avons doublé le temps de diffusion en proposant les courses de moto GP2 où le pilote belge Xavier Siméon est en lice. Je l’ai aidé à se faire une place dans le paddock et il m’a étonné par la rapidité de ses progrès.

Malgré tout, la moto GP reste encore méconnue aux yeux du grand public.

Ce n’est pas la F1. Tout le monde ne roule pas à moto. Et les moyens financiers sont différents. Les marques automobiles mettent beaucoup d’argent pour se faire une place dans le monde de la F1. Pourtant, la popularité de la moto GP explose en Italie et en Espagne. Elle a acquis le même rang que le foot grâce à des pilotes comme Valentino Rossi et à l’organisation de GP.

Que faudrait-il faire pour changer la situation ?

Un pilote belge doit se bagarrer pour les premières places et notre pays mettre sur pied un GP. L’infrastructure existe à Francorchamps et à Zolder. Mais ces deux circuits ne sont pas homologués. Et sans volonté politique…

En tant qu’ancien pilote, vous avez vos entrées dans le paddock ?

Oui. Heureusement car c’est un milieu très fermé. Par exemple, un de mes anciens mécanos est devenu chef mécanicien d’une écurie, un autre qui s’occupait de mes pneus est maintenant directeur de la course, etc. Je connais bien le père de Rossi et je tutoie les pilotes. Mon expérience m’aide à faire vivre la course. Je commente comme si j’étais sur la moto ! Et je suis entouré par de bons consultants : Pierre Van Vliet, Christian Lahaye et Xavier Siméon quand il ne roule pas.

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