DE NOUVEAUX DEGATS CHEZ DE BLEECKERE

L’arbitre estime avoir été conséquent.

Frank De Bleeckere, l’arbitre du choc Bruges-Anderlecht, a eu une mauvaise surprise en rentrant chez lui, à Audenaarde: entre deux patrouilles de police, des individus ont brisé une vitre et planté un drapeau anderlechtois. La saison dernière, après le match La Gantoise-Standard, des supporters des Buffalos, mécontents, avaient jeté des pierres à sa villa. Il n’a pas vraiment préparé une semaine importante dans des conditions idéales: mardi, il a dirigé le match de Ligue des Champions Barcelone-Newcastle et vendredi soir, il devrait siffler le derby St-Trond-Genk. « A ce sujet, je n’ai encore pris aucune décision. Je veux laisser la situation se décanter ».

De Bleeckere n’a pas souhaité s’exprimer samedi, à chaud, mais il a commenté ses décisions le lendemain: « La jaune à De Boeck et Martens, qui se cherchaient,.était logique, Maertens a décoché un coup de pied, d’où son exclusion. Jestrovic a été averti pour avoir provoqué cette carte rouge. De Boeck a reçu une seconde pour avoir commis une nouvelle faute malgré une mise en garde et Jestrovic pour simulation. J’ai essayé d’être conséquent. Je n’ai pas vu le coup de coude de Crasson et Hendrikx était à la limite de la carte rouge. Quand les 22 footballeurs ne veulent pas jouer, un arbitre est impuissant ».

Hans Van der Zeer, émissaire du PSV Eindhoven en reconnaissance à Bruges, ne faisait preuve d’aucune mansuétude vis-à-vis de Frank De Bleeckere.

« En deuxième mi-temps, il a complètement perdu les pédales », dit-il. « Sa première carte rouge durant cette période, destinée à De Boeck, sentait déjà la compensation à plein nez. C’était, pour lui, la manière de rétablir l’équilibre après l’exclusion méritée de Birger Maertens. Le troisième renvoi aux vestiaires, de Jestrovic, était encore plus risible. Dès cet instant, le referee a perdu à la fois le contrôle des opérations et de lui-même. S’il avait été conséquent, il aurait dû exclure Dindane, Hendrikx et Crasson pour des actes d’antijeu. Mais il n’avait plus la lucidité requise à ce moment. J’ose espérer que pour Frank De Bleeckere, il s’agissait d’un jour sans. Il n’a en tout cas nullement fait honneur à son statut de numéro 1 belge ».. (B. Govers/P. T’Kint)

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