De Keersmaecker anti-Standard ?

Annoncé à Liège mercredi passé, le président fédéral brillait une nouvelle fois par son absence.

Annoncé à Sclessin mercredi soir, à l’occasion du match Standard-AZ, le président fédéral FrançoisDeKeersmaecker a préféré s’abstenir.  » On se faisait une joie de l’accueillir pour la première fois depuis qu’il est président de l’Union belge « , commente PierreFrançois.  » Je suppose que son désistement est lié à l’affaire DickAdvocaat. Il a sans doute craint que sa présence soit mal interprétée, dans le contexte particulier de ce match. On peut s’étonner, toutefois, qu’un président fédéral ne se soit encore jamais déplacé dans l’antre du champion de Belgique. Je ne peux pas dire que j’ai de mauvais contacts avec lui, je regrette simplement qu’ils soient rares. Pour tout avouer, je ne l’ai salué à Liège qu’en deux occasions : lorsqu’il fallait trouver un accord pour la cession de joueurs du Standard à l’équipe olympique en partance pour les Jeux de Pékin 2008 et lorsque les Diables Rouges ont affronté l’Estonie à Sclessin. Mais jamais pour un match des Rouches ! C’est cependant son bon droit s’il préfère assister à Mons-Eupen. Je ne veux pas en faire un fromage. D’ailleurs, au lendemain de la qualification pour l’Europa League, il nous a envoyé un message de félicitations apprécié à sa juste valeur. On espère maintenant qu’un jour ou l’autre, il nous fera le plaisir d’une visite.  »

 » Pierre François peut être rassuré : ce n’est que partie remise et je répondrai prochainement à son invitation « , rétorque le président fédéral.  » Si je ne me suis pas rendu à Sclessin mercredi passé, c’est parce que des bruits – dont une conversation entre François et JeanMariePhilips – laissaient entendre que ma sécurité ne serait peut-être pas garantie. Suite à l’affaire Advocaat qui continue à faire des vagues, oui… Je suis d’ailleurs à 100 % derrière la décision qui a été prise de l’autoriser à cumuler temporairement sa fonction de coach fédéral avec celle d’entraîneur de club. Mais croyez bien que je n’ai aucune dent contre le Standard.  »

Deux ans d’absence à Sclessin, c’est pourtant long.  » Je n’ai hélas pas le don d’ubiquité « , poursuit FDK.  » Il y a 2.000 clubs en Belgique et je ne peux pas être partout à la fois. Samedi passé, j’étais à Dender-Wetteren. Et le week-end prochain, je serai effectivement à Mons. Je préfère la D2 à la D1 ? C’est faux. Cette saison, je me suis déjà rendu à Anderlecht et aussi à Saint-Trond, pour l’inauguration de la nouvelle tribune. Lorsqu’on m’invite, j’essaie de répondre à l’invitation mais ce n’est pas toujours possible.  »

PAR DANIEL DEVOS

A cause de l’affaire Advocaat, je n’étais pas sûr que ma sécurité était garantie. (François De Keersmaecker)

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