Dacourt :  » Bölöni ? Sans commentaire « 

C’était il y a environ un an. Olivier Dacourt et le Standard se séparaient à l’amiable. Aujourd’hui, l’ex-international français a pris sa place dans les médias français et se concentre sur l’art, sa passion.

Qu’avez-vous fait depuis votre départ ?

Je participe une fois par semaine à Luis Attaque, l’émission de Luis Fernandez sur RMC. J’adore la radio. Là, on peut dire ce qu’on pense, il y a une véritable liberté d’expression. Luis, je le connais depuis vingt ans. Il m’a toujours fait rêver. Je suis également en plateau sur Eurosport pour la Coupe de France.

Et vous êtes la nouvelle recrue de Téléfoot, sur TF1.

Commenter des rencontres ne m’intéresse pas. Ma mission, c’est ouvrir les portes des grands clubs à la chaîne et dévoiler les coulisses. J’ai commencé par Manchester City. C’est le club le plus riche du monde mais il reste méconnu aux yeux du grand public. J’ai retrouvé Roberto Mancini et Patrick Vieira, que j’ai côtoyés à l’Inter Milan. Mon objectif, c’est de faire oublier la caméra. Qu’il y ait une belle rencontre dans un bon état d’esprit, sans polémique.

Au moment de signer au Standard, vous aviez évoqué des études universitaires en droit et en économie du sport.

Je commence en septembre. Ce diplôme pourra peut-être m’ouvrir des portes.

Pas envie de replonger dans le milieu du foot ? En devenant entraîneur par exemple ?

Non. L’essentiel de mon temps est pris par ma galerie d’art. Je travaille avec Cudemo, qui est situé à Monaco. On s’occupe d’éditer des catalogues. En particulier sur l’art moderne et contemporain. On a beaucoup de contacts avec des musées. Récemment, on s’est occupé du catalogue d’Arman, à Beaubourg.

Vous suivez encore le foot belge ?

Oui, de temps en temps, je m’intéresse aux résultats.

Il y a une dizaine de jours, c’était le Clasico.

Je n’ai pas vu le match mais je connais le score.

Votre avis sur le Standard actuel ?

C’est une jeune formation. Mais la qualité est présente. C’est indéniable. Et puis, elle a désormais un bon entraîneur. (il éclate de rire)

Ironique ?

Non, non, le Standard est bien géré par Luciano D’Onofrio et Dominique fait du bon boulot. L’année dernière, j’ai assisté au quart de finale retour d’Europa League contre Hambourg. C’était exceptionnel. J’ai vu Luciano cet été, je suis encore en contact avec Dominique, Siramana Dembélé et quelques joueurs.

Laszlo Bölöni est devenu entraîneur de Lens. Vous aviez eu des mots durs à son égard lors de votre départ du Standard.

Je n’ai pas envie de parler de lui. J’ai été gentil en répondant à vos questions, non ?

Vous estimez que la page est tournée ?

No comment…

PAR SIMON BARZYCZAK

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