D1 : les TOPS du mercato

Les clubs de D1 ont acquis plus de 40 joueurs en janvier. Résumé des plus belles réussites.

Derrick Tshimanga

(Genk, ex-Lokeren)

Genk le voulait déjà avant la saison, mais 4 millions, c’était exagéré. En patientant, les champions n’ont plus dû débourser qu’un peu plus de la moitié. Un bon investissement : ce futur Diable a directement fait oublier Daniel Pudil, titulaire solide lors de la saison du titre au style très besogneux que Tshimanga remplace par la beauté du geste.

Franck Berrier

(Zulte Waregem, ex-Standard)

Un match pour résumer qu’il n’est pas le joueur insuffisant et/ou fini que le Standard voyait en lui : la victoire de ZW face aux Rouches. Le Français a montré ce soir-là qu’il avait conservé ses atouts de chef d’orchestre et de donneur d’assists. Le petit Ribéry n’est peut-être pas taillé pour le top absolu, mais pour le Standard version 2012, il aurait été assez bon.

Bart Goor

(Westerlo, ex-Beerschot)

Le juriste fromager Herman Wijnants et ses entourloupes en ont refait un joueur de foot. Son transfert sur fond de C4 de complaisance à Anvers n’a pas embelli l’image de notre foot et de notre Fédération, mais la patte gauche de Goor est pour beaucoup dans le sauvetage (provisoire ?) campinois et c’est tout ce qu’on retiendra là-bas.

Mbaye Leye

(Zulte Waregem, ex-Standard)

Le philosophe sénégalais ne peut-il être bon qu’au Gaverbeek ? En tout cas, il y a là-bas un truc qu’on ne semble jamais avoir compris au Standard, voire à Gand : Leye est fait pour jouer comme pur attaquant. Francky Dury voit clair. Et Leye a rendu la vue à José Riga quand les Rouches ont été piétinés à Waregem en février.

Dolly Menga

(Saint-Trond, ex-Standard)

Il n’avait fait qu’une seule apparition en D1 avec le Standard, fin 2011. A Saint-Trond, cet attaquant rapide et spectaculaire a montré qu’il avait du foot. Il a marqué l’un ou l’autre but qui a permis, un moment, de croire que les Canaris ne devraient pas entamer les PO3 contre Westerlo en poursuiteurs. Prochain objectif pour Menga : s’imposer à Sclessin,  » à la maison « .

Thomas Chatelle

(Saint-Trond, ex-Anderlecht)

Il n’a plus grand-chose à voir avec le flanc racé qu’on avait connu à Genk puis à Anderlecht, mais rien que le revoir sur un terrain fait plaisir. Et de toute façon, comment pourrait-on encore revoir le vrai, le grand Chatelle ? Des mois de torture mentale ou d’ignorance par un coach mauve, ça marque un homme. Tom De Sutter confirme.

Logan Bailly

(Genk, ex-Neuchâtel)

Autrefois, quand il se commotionnait et filait aux urgences après un choc avec un joueur du Club Bruges, c’était Joseph Akpala le responsable. Maintenant, c’est Lior Refaelov. Son attentat a brisé l’élan de Bailly, qui était enfin redevenu gardien après ses malheurs (sportifs et autres) à Mönchengladbach puis en Suisse.

Giorgios Galitsios

(Lokeren, ex-Olympiacos)

On peut faire de bonnes affaires dans un pays en crise. Lokeren est allé pêcher en Grèce ce joueur qui avait rompu son contrat à l’Olympiacos et qui n’est pas loin d’une place dans une sélection grecque régulièrement présente dans les tournois. Galitsios n’avait plus joué depuis avril 2011 mais s’est vite imposé dans l’équipe qui a bluffé notre foot en gagnant la Coupe.

Jordi Figueras

(Club Bruges, ex-Rayo Vallecano)

Après le duo César Arzo-Juan Alberto Melli, encore un défenseur central espagnol qui apporte un peu d’élégance dans notre championnat. Le scénario se répète souvent avec Christoph Daum : Bruges marque un but puis la paire Figueras-Ryan Donk bloque l’accès menant au cadre de Bojan Jorgacevic.

Stefan Gislason

(OH Louvain, ex-Lilleström)

Il restait 11 matches entre son arrivée et la fin de la phase classique : 990 minutes (+ temps additionnel) sur le terrain. Carton plein pour ce presque double mètre qui fait le boulot en défense ou dans l’entrejeu. Chez les Gislason, c’est comme chez les Vidarsson : tout le monde joue au foot et pour l’équipe islandaise. Son frère Valur est même passé par Arsenal.

William Carvalho

(Cercle, ex-Fatima)

Avoir choisi le Portugal comme fournisseur (et fait confiance à Bob Peeters) est la décision la plus intelligente du Cercle depuis des lunes. Carvalho, prêté par le Sporting Lisbonne à… Fatima (D2) au premier tour, a fait oublier une autre pépite des Lisboètes, Renato Neto, reparti en janvier. Le jour de ses 20 ans, début avril, il a inscrit un but somptueux contre OHL.

PAR PIERRE DANVOYE – PHOTOS : IMAGEGLOBE

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