Craquant Wilmots

Des personnalités de charme élisentleur footballeur d’une soirée.

Elles sont belges, célèbres, jeunes et jolies. Actives en sport, en politique, en télévision ou dans les concours de beauté. Mais pas nécessairement passionnées de football. Elles ont toutefois accepté de jouer le jeu: elles ont élu leur saint Valentin. Sport/Foot Magazine a demandé à plusieurs personnalités de désigner l’homme de foot (joueur, entraîneur ou retraité des pelouses) avec lequel elles partageraient volontiers un dîner, ce 14 février.

Notre demande n’a pas été traitée de la même manière par tout le monde… Il y a les stars très difficiles à joindre, celles qui ne se sentent pas du tout concernées par le sujet ( Fabienne Vande Meersche), celles dont l’agent a estimé qu’un avis sur le foot n’aurait de toute façon aucune retombée promotionnelle ( Maurane, Lara Fabian, Viktor Lazslo), celles qui n’ont donné aucune suite ( Florence Reuter, Axelle Red, Marie Gillain), et aussi celle qui ne s’exprime jamais sur des sujets comme le foot et n’a pas voulu faire d’exception pour notre magazine: la Princesse Mathilde.

Une conclusion essentielle ressort de cette enquête: la vieille garde a toujours la cote. Marc Wilmots, Georges Grün, Michel Preud’homme et Enzo Scifo les font craquer. Les gamins peuvent aller se rhabiller! Autre constante amusante: toutes ces jolies femmes ont répondu: « Je choisis celui-là, mais ce ne serait que pour un dîner en tout bien, tout honneur, et de toute façon, je passerai la soirée de Saint-Valentin avec mon fiancé/mon mari ». Attention au qu’en-dira-t-on…

Julie Taton (Miss Belgique): « Le charme italien de Scifo »

« Le football n’est pas vraiment mon truc. Il m’arrive de regarder des matches de la Coupe du Monde, mais je ne resterai pas scotchée devant ma télévision pour un Anderlecht-Standard. J’ai toutefois été amenée à me rendre dans les stades de ces deux équipes depuis que j’ai été élue Miss Belgique. C’est une chouette ambiance, mais il faut dire les choses comme elles sont: ça reste un sport où on se contente de courir derrière un ballon. Je ne connais qu’un footballeur personnellement: Emile Mpenza. Nous nous sommes rencontrés il y a quelques mois, à l’occasion du match Standard-Charleroi et, depuis ce jour-là, nous nous téléphonons régulièrement.

Si je devais choisir un footballeur belge pour passer une soirée de Saint-Valentin, je pencherais pour Enzo Scifo: un bel homme qui a fait une superbe carrière internationale. Chez lui, j’aime le côté charme italien. Pour moi, le plus beau de tous les footballeurs est d’ailleurs un Italien: Cannavaro« .

Joëlle Milquet (parlementaire): « Preud’homme a tout »

« Sans hésiter le moins du monde, je choisis Michel Preud’homme. J’assiste de temps en temps à des matches du Standard et j’ai ainsi pu discuter plusieurs fois avec lui. Il a tout: il est intelligent, loyal, engagé socialement, extrêmement modeste, subtil. Il a aussi le sens de l’essentiel et du collectif, et il aime le travail bien fait. Lors de chaque rencontre, je me suis dit la même chose: -C’est vraiment quelqu’un de bien. Sur un plan purement sportif, j’aime bien Moreira et Johan Walem, chez qui j’apprécie beaucoup le côté petit artiste vivace. Et, d’un point de vue purement physique, je ne peux évidemment pas ne pas citer le très beau Georges Grün.

J’ai toujours eu un faible pour le football. Je jouais dans l’équipe de mon école. Quand j’étais gamine, mon grand-père m’emmenait aux matches du Sporting de Charleroi et de l’Olympic. J’adorais l’ambiance, ces gens qui criaient du début à la fin des matches, l’aspect populaire, la faculté de ce sport à unir les foules. J’avais des copains qui étaient fous de foot, puis ce fut au tour de mon mari et de mes enfants. Je m’amuse toujours quand j’entends les commentaires passionnés des supporters. Le football a un certain côté macho, mais cela ne me dérange pas du tout. Il y a aussi d’autres sports qui m’interpellent: la gymnastique (ma fille s’entraîne neuf heures par semaine!), le tennis et – c’est peut-être surprenant – le rugby. J’avais des préjugés épouvantables sur ce sport, mais j’ai découvert que l’esprit collectif et le fair-play y étaient rois et cela me plaît. Le football ne me dérange que quand le fair-play disparaît. Le CDH a recruté Amand Ancion, un ancien arbitre qui plaçait l’éthique avant tout le reste: ce n’est pas un hasard ».

Anne Goderniaux (journaliste): « Wilmots pour sa personnalité »

« Mon premier critère serait la personnalité du joueur. Je choisirais Marc Wilmots. Ou un des frères Mpenza parce qu’ils ont l’air cool et marrant. A l’étranger, je désignerais d’office Zinedine Zidane pour son côté charmant. Mais ce sont à peu près les seuls que je pourrais vous citer parce que le foot n’est pas tellement mon truc. Ce n’est pas une question de dédain mais de manque de connaissance. Je ne comprends rien aux règles. Pour moi, le hors-jeu restera toujours un mystère total! Je ne m’intéresse un peu au foot que pendant la Coupe du Monde. On redécouvre la fibre patriotique de tous les Belges et c’est une ambiance sympa ».

Corinne De Permentier (parlementaire): « Wilmots incarne l’espoir pour la jeunesse »

« J’ai déjà rencontré Mbo Mpenza lors de matches du Standard et je l’ai trouvé extrêmement sympa. Mais ce n’est pas lui que je choisirais pour un repas de Saint-Valentin: ce serait à coup sûr Marc Wilmots. Et je ne dis pas cela parce qu’il a rejoint les rangs du Mouvement Réformateur, mon parti. Je pense à lui parce qu’il semble charmant et incarne l’espoir pour toute la jeunesse. Et -ce qui ne gâche rien- c’est un beau garçon. J’ai eu mal pour lui quand on a annulé son but contre le Brésil à la Coupe du Monde.

Le premier critère, pour moi, c’est la personnalité. Certainement pas le physique. Je connais des garçons pas spécialement beaux mais terriblement intéressants. Avoir un physique très avantageux mais aucun charisme, c’est être comme une belle assiette… creuse.

J’assistais déjà à des matches de foot quand j’étais toute petite. Mon grand-père était le supporter numéro un de l’Union-St-Gilloise. J’ai grandi dans un milieu sportif. J’ai aussi joué pas mal de temps au basket. Plus tard, j’ai recommencé à aller au stade, quand je partageais la vie de Gaëtan Vigneron. J’occupais certains week-ends par des GP de Formule 1, d’autres par des matches de football.

Mon métier m’amène encore à me rendre au foot. Dernièrement, j’ai donné le coup d’envoi d’un match de jeunes en compagnie de Daniel Ducarme. J’ai l’habitude de travailler avec des hommes et je me sens parfaitement à l’aise dans le monde du football ».

Sandrine Corman (présentatrice TV): « J’hésite entre Wuillot et Mbo »

« A l’époque où je vivais avec Gauthier Remacle, j’ai découvert toute la richesse de la personnalité de deux joueurs du Standard: Laurent Wuillot et Mbo Mpenza. J’en choisirais donc un des deux pour une soirée de Saint-Valentin si j’étais amenée à la passer avec un footballeur. Si je pouvais faire mon choix à l’étranger, il serait vite fait: David Beckham parce qu’il est physiquement au-dessus de la mêlée.

Le côté gros salaire, grosse voiture et célébrité des footballeurs ne m’attire pas spécialement. Si c’était le cas, je serais toujours avec Gauthier aujourd’hui. La célébrité n’est que secondaire à mes yeux et, sur le plan financier, je tiens à m’assumer toute seule. Pendant notre histoire, j’ai découvert que le football n’était pas un métier facile. C’est très physique. Appelons un chat, un chat: c’est un sport de brutes où on peut toutefois tisser des rapports humains très intéressants. Nous allions souvent manger, après les matches, avec plusieurs joueurs et leur compagne ».

Frédérique Ries (parlementaire européenne): « Scifo, et pas pour parler de coups francs »

« Je suis liégeoise et j’ai des frères qui étaient autrefois assidus des matches du Standard. Moi-même, je ne m’intéressais pas du tout au football à l’époque. Je n’en ai retenu qu’un nom: Sigurvinsson. Un numéro 10, non (elle rit)? A l’étranger, j’étais sous le charme d’un joueur: Rummenigge. Je trouvais qu’il avait une classe folle. Il était le symbole de l’esthétisme sur un terrain. Quand mon métier de présentatrice du JT m’a amenée à donner des résultats de foot et à commenter des résumés, je ne savais pas de quoi je parlais. J’ai eu un déclic pendant la Coupe du Monde 1990: j’ai dit stop à l’ignorance et, pendant un après-midi, je me suis fait expliquer les règles. Et je suis ainsi devenue la seule femme de RTL capable d’expliquer la règle du hors-jeu. Vous pensez si j’étais fière… Le problème de la plupart des femmes, c’est qu’elles n’ont jamais essayé de comprendre les mécanismes du jeu. Elles doivent alors subir le foot pendant 40 ou 50 ans, chaque samedi et chaque dimanche.

Si je devais choisir un joueur belge pour passer la soirée de Saint-Valentin, je n’hésiterais pas: ce serait Enzo Scifo. Pour sa carrière en Belgique et à l’étranger. Pour son talent. Pour son charme latin. Et surtout pour sa personnalité. Je ne l’ai jamais rencontré, mais j’ai l’impression qu’avec lui, on peut parler d’autres choses que de coups francs. Il semble avoir énormément de charisme. En plus, il a prouvé qu’il pouvait travailler avec plusieurs costumes: joueur, entraîneur, dirigeant ».

Laurette Onkelinx (ministre): « Grün, le charme sur le terrain et en dehors »

« Si je n’avais pas un aussi charmant mari… j’inviterais Georges Grün à partager mon dîner de Saint-Valentin. Pourquoi lui? Parce que j’en retiens l’image d’un joueur de grande qualité qui savait rester fair-play en toutes circonstances. Grün, c’était le charme sur un terrain de football et en dehors. Je prenais du plaisir à le regarder jouer. J’ai aussi été marquée par sa personnalité très intéressante: c’était un exemple de persévérance et d’humilité. Sur un plan purement sportif, je n’ai pas oublié que son but marqué à Rotterdam en 1985 nous a permis de participer à la Coupe du Monde au Mexique. Il restera éternellement, à mes yeux, l’une des plus grandes personnalités du football belge ».

Kim Gevaert (athlète): « La personnalité et la gentillesse de Wilmots »

« Un dîner de Saint-Valentin avec un footballeur? Quelle question (elle rit)… J’hésiterais entre Marc Degryse et Marc Wilmots. Et si je devais trancher, je prendrais Wilmots. J’ai eu l’occasion de le rencontrer au gala de la Personnalité Sportive de l’Année et j’ai été séduite par sa personnalité charmante, sa gentillesse. Il a un chouette caractère et, finalement, ça ne me dérangerait pas du tout de passer une soirée en amoureux avec lui… Pour moi, le critère prépondérant est sûrement la personnalité. Si vous avez un physique très avantageux mais une personnalité nulle, tous vos atouts physiques ne représentent plus grand-chose, ils disparaissent derrière vos défauts d’homme.

Je ne suis pas passionnée de football mais il y a dans ce sport un aspect très intéressant que je retrouve trop rarement aux compétitions d’athlétisme: la ferveur du public, sa communion avec les sportifs. On vit véritablement avec son équipe. En athlétisme, les spectateurs ne s’enflamment qu’à l’occasion des finales, ce sont des moments bien spécifiques, des flashes. En football, il y a une relation très forte entre le public et son équipe pendant une heure et demie, et il ne faut pas nécessairement aller voir des matches de haut niveau pour observer cette union. J’ai assisté au match Belgique-Suède lors de l’EURO 2000 et j’ai été fort marquée par l’atmosphère ».

Pierre Danvoye

« J’ai régulièrement Emile au téléphone » (Julie Taton)

« J’aime le côté petit artiste vivace de Moreira et Walem » (Joëlle Milquet)

« Les Mpenza ont un air cool et marrant » (Anne Goderniaux)

« Wilmots est au MR, mais ce n’est pas pour cela que je le choisis » (Corinne De Permentier)

« Beckham est au-dessus de la mêlée » (Sandrine Corman)

« De ma jeunesse, j’ai retenu deux noms: Sigurvinsson et Rummenigge » (Frédérique Ries)

« Grün est un exemple de persévérance et d’humilité » (Laurette Onkelinx)

« Marc Degryse m’interpelle beaucoup aussi » (Kim Gevaert)

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