Corruption

De 1963 à 1966, Waterschei, Turnhout, Alost et le CS Bruges sont condamnés à la relégation pour corruption. A noter : en 1965, le T1 d’Alost tente d’acheter le Sporting de Charleroi (avec le concours de Maurice Jamin et Gaston Vander Elst alors joueurs à Anderlecht mais qui ont leurs entrées au Mambourg) mais le Carolo Jean Piccinin dénonce la man£uvre. Le trio est radié et Alost relégué.

En 1976, Jef Jurion succède à Jean Cornélis comme coach de La Louvière et approche cinq joueurs de Berchem (qui est battu 2-1). Mais des détectives ont pris Jef sur le fait, remettant une enveloppe à un faux intermédiaire. La Louvière est reléguée et Jurion, radié à vie, attaque l’Union belge en justice.

Affaire Anderlecht-Nottingham. Le 25 avril 1984, les Mauves battent les Anglais (3-0) en match retour des demi-finales de la Coupe de l’UEFA, après une défaite 2-0 à l’aller. L’arbitre espagnol Emilio Guruceta Muro ne siffle pas vraiment contre les Mauves et leur accorde même un penalty imaginaire. Plus tard, on apprend que Constant Vanden Stock a  » prêté  » un million de francs de l’époque (25.000 euros) à Guruceta avant le match. Le pauvre aurait eu des problèmes d’argent… Il trouva d’ailleurs la mort deux ans plus tard dans un accident de la circulation. A partir de 1990, deux demi-sels anversois, René Van Aeken et Jean Elst, qui possèdent des cassettes très compromettantes, dit-on, font chanter Constant Vanden Stock dépassé par les événements. Pour les voyous, c’est bingo et l’un d’eux reçoit assez d’argent pour acheter un hôtel en Thaïlande. Mais cela ne suffit pas, ils veulent plus, toujours plus. En 1995, M. Constant dénonce enfin les deux crapules à la police. Son prestige en prend un coup mais son club ne fut pas inquiété car, 10 ans après les faits, la prescription joue pour l’UEFA.

2005 : le site de paris sportifs Betfair note une série de mises très élevées sur plusieurs matches belges. C’est le début de l’affaire Zheyun Ye (matches truqués) que notre magazine Sport/Foot Magazine dévoile en exclusivité grâce aux journalistes Jan Hauspie et Christian Vandenabeele. Des clubs aux finances étriquées tombent dans le piège : Saint-Trond, le Lierse, La Louvière, etc. Ye investit, est généreux avec  » ses  » joueurs qui doivent bricoler des matches de D1 sur lesquels la mafia parie gros en Chine et ailleurs. Un vent de stupeur balaye le football belge. Arrêté, Ye est libéré et disparaît dans la nature. Anderlecht licencie deux de ses joueurs ( Marius Mitu et Laurent Delorge) qui ont fréquenté Ye au Lierse. Des têtes ( Patrick Deman, LaurentFassotte, Yves Van der Straeten, Paul Put, Gilbert Bodart, etc.) roulent dans les clubs où passait le Chinois. La date du procès des 31 inculpés n’a pas encore été fixée.

2008 : l’Union Namur est infiltrée par la mafia des matches truqués dirigée par un Croate d’Allemagne : Marijo Cvrtak, un proche d’ Ante Sapina qui a sévi en Bundesliga.

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