CORRUPTION : ON ATTEND TOUJOURS

L’Union rassurée.

Le Péruvien n’a pas reçu son bon de sortie.

Le procureur de l’UB, René Ver-stringhe, n’a toujours pas reçu les minutes des interrogatoires du parquet de Hasselt concernant les allégations de corruption faites par l’Antwerp contre Charleroi, Saint-Trond et Westerlo (affaire classée par le parquet limbourgeois). Comme il faut respecter les délais de convocations règlementaires, la commission de contrôle, qui avait interrompu ses travaux dans l’attente des documents, ne pourra les poursuivre avant que débute le championnat.

En revanche, l’UB a clos la plainte d’Oud Heverlee contre l’Union. Le club louvaniste estimait que l’Union ne pouvait aligner le joueur Christian Kinkela parce qu’il ne possédait pas la licence de joueur requise pour les non-Européens. Le comité sportif estima que le document n’était pas nécessaire car le joueur était amateur. La commission d’évocation a rejeté l’ultime plainte d’OHL qui compte maintenant porter l’affaire devant les tribunaux civils. (G. Lassoie)

MENDOZA EN JUSTICE

Andres Mendoza a saisi un tribunal belge pour entamer une procédure contre le Club Bruges afin de pouvoir obtenir son bon de sortie et jouer pour son nouveau club, FC Metalurh Donetsk. Actuellement les avocats des deux parties essayent de trouver un terrain d’entente concernant la somme que le Péruvien doit pays au Club pour obtenir sa liberté dans le cadre de la loi de 1978, puisque normalement, il lui restait une saison de contrat à prester au Breydelstadion.

Jusqu’à présent, la promesse verbale du manager néerlandais du club ukrainien de payer une somme de transfert est restée lettre morte. Tant que l’affaire n’est pas réglée, Bruges refuse de délivrer au Péruvien le certificat de transfert international ce qui l’empêche de jouer avec son nouveau club. Mendoza espère donc obtenir ce certificat via le tribunal. Il s’agirait d’une première en Belgique.

Rappelons qu’en mai dernier, BartDe Roover a dû payer 218.000 euros au Lierse dans une affaire un peu différente puisqu’il s’agissait à l’époque de primes payées indûment suite au titre remporté par le Lierse. De Roover avait agité la loi de 1978 pour aller à NAC Breda mais finalement le club néerlandais paya une somme de transfert, environ 450.000 euros. (G. Lassoie)

G.Lassoie

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