CONTRATS TÉLÉ: UN MANAGER PRO

La Ligue Pro demande un coup de main.

Les membres de la commission télé de la Ligue Pro ont décidé d’engager un manager professionnel spécialisé en sport et dans l’audio-visuel pour la phase finale des négociations des prochains contrats avec les chaînes belges (2002-2005).

Pour le reste, les choses s’accélèrent. Le Lierrois Karel Dirickx, président de la commission, a déclaré que de nouvelles propositions alléchantes sont parvenues à la Ligue, sans vouloir préciser s’il s’agissait d’une modification de la proposition conjointe précédente ( RTBF, VTM et Canal+), jugée inacceptable à l’époque.

Une nouvelle réunion est programmée dans un bon mois et on espère, à la commission, que le terrain aura été amplement déblayé d’ici là afin que les contrats puissent être signés en début d’année prochaine.

Séisme évité. Deux événements ont perturbé ces derniers temps la sérénité déjà précaire en temps normal de la Ligue Pro: la question des droits télé et celle de l’argent noir. Elles ne sont pas totalement résolues mais une réunion au niveau des présidents de clubs a permis d’éviter un séisme, l’existence même de la Ligue étant remise en jeu.

Pour ce qui concerne la question des droits télé, la thèse du Standard (ces droits appartiennent au club organisateur du match) semble inapplicable en pratique puisque l’adversaire et l’entité organisatrice de la compétition (la fédération ou la Ligue) y sont également partie prenante. Il est donc nécessaire des les globaliser.

Pour ce qui concerne les déclarations d’ Ivan De Witte, président de La Gantoise, suivant lesquelles un contrôle des autorités sur les investissements dans les clubs permettrait d’éradiquer l’argent noir, il a été souligné que les règles concernant entre autre l’octroi des licences étaient suffisantes pour peu que les instances appelées à trancher les appliquent d’une manière uniforme. En ce sens, une décision concrète a été prise: celle d’uniformiser les plans comptables.

Réduction du nombre des équipes. Dans la foulée, un premier échange de vues a été engagé sur la question de savoir si la réduction (16 ou 14) devait se faire pour une date déterminée. Certains n’en sont pas partisans, d’autres bien, essentiellement pour des raisons de partage de recettes ou de sponsoring. (G. Lassoie)

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