Complètement ringards!

René Vandereycken ne serait pas René Vandereycken si son avis n’était pas souvent diamétralement opposé à celui des autres. La preuve par ces clichés qui, pour lui, sont ringards.

Un match dure nonante minutes.

« Et les prolongations, alors? Parfois, c’est plus loufoque encore car une équipe peut fort bien prendre l’avantage lors des arrêts de jeu de la première mi-temps, à la 48e minute, par exemple. Mais comme une période ne dure soi-disant que 45 minutes, on en arrive à la situation abracadabrante où une équipe peut donc marquer le premier but de la rencontre à la 46e minute -à savoir la première de la deuxième mi-temps- tout en étant, malgré tout, déjà menée suite à un but inscrit à la 48e. Il est temps d’uniformiser cette situation. Si la première mi-temps dure 48 minutes, la deuxième doit tout simplement débuter à la 49e ».

Never change a winning team.

« Les blessés et les suspendus n’ont-ils donc pas le droit de revenir dans le parcours après avoir loupé un ou plusieurs matches? Si d’une joute à l’autre, suite au scouting de l’opposant, des modifications s’imposent au sein du team de base, pourquoi m’en priverais-je? »

Exploiter ses points forts.

« Sorry, mais je ne connais aucun entraîneur qui tente d’exploiter les points faibles de son équipe. C’est une de ces phrases passe-partout qui donne l’impression que cette formation va faire preuve d’audace. Mais si sa véritable force consiste à jouer en contres, pourquoi n’exploiterait-elle donc pas cette qualité? »

Nous ne tenons pas compte de l’adversaire.

« C’est oublier qu’il y a deux équipes qui tentent d’avoir le dernier mot. On peut fort bien ne pas s’adapter à l’opposant, mais faire fi de sa présence est risible. Si tel était le cas, pourquoi donc la plupart des équipes feraient-elles un scouting de l’équipe d’en face. C’est insensé ».

Nous ferons tout pour marquer.

« En cas de défaite par 5 buts à 1, ma mission serait donc accomplie? Ridicule! »

La meilleure défense, c’est l’attaque.

« Bertrand Crasson et Glen De Boeck qui marquent des buts en Ligue des Champions, c’est la preuve que la meilleure attaque, c’est parfois la défense aussi, non? »

Tout s’équilibre toujours en fin de saison.

« Encore une hérésie. Quelle garantie un coach a-t-il de récupérer le ou les points dont son équipe a injustement été privée dans la mesure où, théoriquement, il n’y a aucune raison intentionnelle de l’arbitre en la matière. Si c’était bel et bien le cas, il y aurait évidemment moyen de rectifier le tir. Mais comme j’ai la faiblesse de croire que le directeur de jeu agit toujours en âme et conscience, il n’est pas possible que cet équilibre soit rétabli ».

Nous visons un point.

« Ridicule. Car cela voudrait dire qu’à 0-1 en ma faveur, à cinq minutes de la fin du match, je devrais faire en sorte que l’opposant revienne à la marque ».

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