Comment RTL choisit ses consultants

Ce soir, pour Belgique-Croatie, Geert De Vlieger et Georges Grün assisteront Luc Maton aux commentaires. Si on excepte Be TV, RTL est la chaîne qui emploie le plus de consultants !

Quels paramètres guident le choix de vos consultants ?

Serge Vermeiren : Des consultants fixes ont été retenus parce qu’ils sont capables de livrer un message accessible à notre public. Les schémas tactiques hyper compliqués, non merci ! On n’a pas le temps pour ça et on veut que l’amateur s’y retrouve. Chez les Diables Rouges, nous avons Geert De Vlieger. Il joue toujours et il a été international : c’est un plus. En Ligue des Champions, Etienne Delangre, Frankie Vercauteren et Jean-François de Sart ont pris leurs quartiers chez nous. Puis, nous sélectionnons des invités en fonction des circonstances.

C’est-à-dire ?

Cela peut sembler bête mais il faut des gens qui soient intéressés par la Ligue des Champions. Quand on trouve un fan d’une équipe, c’est encore mieux. On peut aussi se rabattre sur une personne qui a déjà une expérience dans le métier. Comme Johan Walem, par exemple. On essaie aussi de garder un équilibre entre Liégeois, Anderlechtois et Carolos. Tous ces choix font l’objet de discussions entre membres de la rédaction.

La fonction de l’intervenant a-t-elle un impact ?

Oui. Un attaquant n’est pas attiré par les mêmes phases qu’un défenseur ou un entraîneur. Cela aboutit parfois à des débats animés avec Grün.

Un exemple ?

Lors des matches du Standard, Georges réagissait plus comme un supporter et un ex-joueur alors que de Sart avait une vue plus globale des événements.

Qui rêvez-vous de recevoir un jour ?

Un Belge jouant à l’étranger comme Vincent Kompany. Mais comme leur calendrier est compliqué, on se rabat toujours sur des acteurs de la Pro League.

Certains ont-ils déjà refusé de venir ?

Non. Quelques-uns sont plus difficiles à joindre. Puis, il y a les problèmes d’agenda. Actuellement, vu leurs échéances, il est impossible d’accueillir des Anderlechtois ou des Standardmen.

Pour les Diables, en comptant l’homme au bord de terrain, vous êtes quatre à intervenir : ce n’est pas trop ?

Non. C’est un exercice d’équilibriste, qui exige de l’habitude. Le commentateur chapeaute le tout. Nous préparons aussi nos interventions. D’un point de vue pratique, c’est plus simple. Avant, Georges était installé dans un vestiaire du stade Roi Baudouin, qu’on aménageait en studio. Il est désormais dans les tribunes avec les autres. Il observe et vit mieux le match. Quand il doit demander à la régie de revoir des images, c’est plus facile pour lui.

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