COACH: Michel Preud’homme

Pierre Bilic

Le Standard a choisi une voie, une façon de vivre les choses et de travailler. Dans cette optique, je suis satisfait de nos acquis et du jeu produit par tout un collectif. C’est d’abord le résultat d’un immense travail accompli au quotidien dans nos installations de l’Académie Robert Louis-Dreyfus. Est-ce que le Standard ne voyage pas assez bien ? Non, il est surtout question de chance et de détails comme ce fut le cas lors de nos déplacements, entre autres, à Mouscron et lors de notre dernière prestation loin de Sclessin, à Dender. A chaque fois, et ce fut le cas chez d’autres adversaires, le Standard a largement pris le jeu à son compte, y ajoutant un très grand nombre d’occasions de but. A Dender, j’avais cependant compris après dix minutes de jeu. Le Standard dominait largement, produisait un jeu attractif face à une équipe décidée à défendre. A la fin du compte, la formation décidée à proposer du spectacle a souvent été sanctionnée et a encaissé le plus de cartes jaunes. Il faudra qu’on m’explique.

Les joueurs étaient déçus comme à Anderlecht ou prendre un point ne constituait pas une mauvaise affaire en soi. Cela prouve que ce groupe en veut plus, mérite plus et adhère totalement à notre philosophie de jeu. A la finition, il nous manque un zeste de chance afin de transformer nos nombreuses occasions de but. A Dender, on a tout tenté afin de gagner, même en avançant Oguchi Onyewu en pointe comme ce fut le cas contre le Zenit Saint-Pétersbourg sur la scène européenne. Ce fut vain, hélas : le ballon ne voulait pas entrer dans la cage adverse. Le Standard n’a jamais gagné un match avec un poil de réussite comme c’est le cas d’autres formations qui occupent le haut du pavé. Il leur suffit parfois d’un ballon chaud devant le gardien adverse afin d’empocher la totalité de l’enjeu. Ce n’est pas un problème de concentration, pas du tout : il y a aura un déclic, c’est certain. Et, cela dit, cette frustration à la concrétisation ne changera en rien notre façon de travailler ou nos dispositions sur le terrain. Le Standard est et restera une équipe offensive « .

TOP OU FLOP

Steven Defour

Promu capitaine d’une équipe du top à 19 ans, il a mené ses troupes d’une autre façon que Sergio Conceiçao. Positif, source de motivation pour tous, il suscite le respect par son immense force de travail. Il se sacrifie parfois trop et son avenir passe aussi par une position plus proche des attaquants.

Frédéric Dupré

Il est toujours resté positif dans le groupe mais c’est Marcos qui a pris la succession de Deflandre parti au Brussels. La saison passée, il avait souvent dépanné au poste d’arrière gauche. A la longue, cette absence de temps de jeu finit par user les caractères et les tempéraments les plus attachants.

Pierre Bilic

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