COACH: Marc Brys

L’objectif, en début de saison, était de terminer dans la colonne de gauche. Il reste d’actualité. Par contre, on s’était aussi fixé un objectif de mi-saison : atteindre le total de 27 points. Sur ce plan-là, c’est un échec : on a perdu trop de points dans les derniers matches du premier tour. Tout bien considéré, l’Excelsior est sans doute à sa place. En début de saison, lorsque l’équipe était considérée comme une révélation, on a gagné des matches alors qu’on ne le méritait pas. On a bénéficié d’une certaine dose de réussite qui nous a ensuite tourné le dos. La blessure de Bertin Tomou nous a coûté des points. Comme la méforme de certains joueurs importants, durant une certaine période.

Je vais sans doute en surprendre plus d’un en affirmant que notre période creuse s’est située lors des matches à Dender et contre le Standard. Chez les néo-promus, on s’est imposé 0-3 mais la qualité du jeu développé était insuffisante. Contre les Rouches, on a arraché un point, mais on a été dominé dans tous les secteurs. En revanche, j’estime que dans les matches suivants, on avait déjà partiellement retrouvé notre niveau de jeu. Contre le Brussels, on s’est créé 11 occasions. Cela signifie qu’il y avait du mouvement et de la créativité dans l’équipe. Malheureusement, on a péché à la conclusion. Contre Roulers, l’exclusion de KarimFellahi dès la 6e minute a conditionné tout le reste du match. Malgré cela, on a mieux joué que l’adversaire.

Si j’ai choisi le 4-3-3 à Mouscron, c’est parce que j’ai estimé que ce système était celui qui convenait le mieux à l’équipe. Auparavant, j’étais surtout considéré comme un adepte du 3-5-2. C’est à partir du moment où je l’avais adopté que le Germinal Beerschot avait commencé à prendre des points. Je l’ai essayé quelques fois durant la période de préparation avec Mouscron, mais les joueurs ne s’y sentaient pas à l’aise. J’estime qu’un entraîneur doit adapter sa tactique à ses joueurs, et pas l’inverse.

Quant au choix des joueurs, je l’ai toujours effectué en fonction des hommes en forme. Certains de ces choix n’ont apparemment pas plu à la direction, mais je n’allais pas me prostituer « .

Top: Bertin Tomou

Souvent critiqué la saison dernière, l’attaquant camerounais est devenu une pièce maîtresse. C’est d’abord un excellent pivot, capable de conserver le ballon en attendant la montée d’autres joueurs. Il utilise sa puissance et s’est affirmé comme buteur. La période creuse a coïncidé avec son absence.

Flop: Drazen Govic

On l’avait présenté comme une version améliorée de Tonci Martic : aussi technique, mais plus rapide et plus énergique. Presque un véritable box-to-box. Six mois plus tard, il n’a quasiment pas été utilisé. Le médian croate, originaire de Sibenik, était au mieux sur le banc, souvent dans la tribune.

daniel devos

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