COACH: Albert Cartier

Bruno Govers

L’intersaison avait été marquée, chez nous, par 18 départs et une douzaine d’arrivées, brassage qui n’assure évidemment pas la continuité d’un exercice à l’autre. La stabilité, qui faisait indéniablement notre force ces deux dernières années, a été mise à mal aussi suite aux nombreuses blessures sérieuses qui ont décimé l’effectif. Une dizaine d’éclopés plus ou moins graves, c’est une ponction sévère pour un groupe somme toute limité en nombre. Qui plus est, trois de ces indisponibilités concernaient des pierres angulaires dans trois secteurs : Steve Colpaert à l’arrière, Richard Culek dans la ligne médiane ainsi que Michaël Citony devant. Ces absences durables, liées aux divers bobos des autres, auront eu des incidences en matière de compos, puisque rien qu’en défense, le FC Brussels a dû opérer avec huit charnières centrales différentes tout au long du 1er tour. Sans doute faut-il voir là la principale explication d’un manque de rigueur à ce niveau, alors que le compartiment défensif avait toujours constitué notre force par le passé.

Lors du mercato, il faudra veiller à rectifier le tir par l’adjonction d’un véritable patron derrière au côté d’ Eric Deflandre. Mais ce n’est bien sûr pas tout : avec une moyenne de moins d’un but par rencontre sur l’ensemble des matches aller, il va sans dire aussi que nous devrons améliorer notre force de percussion lors du deuxième volet de la compétition. Même si le club pourra à nouveau tabler sur Citony et que les jeunes Cheikh Kouyaté, Papa et Moussa Gueye laissent entrevoir de réelles possibilités, il s’agira quand même d’être d’emblée opérationnel pour conférer à la division offensive ce punch qui lui fait défaut. Pour ce faire, c’est deux renforts qu’il nous faut, et pas deux simples recrues, nuance. Si ces conditions-là sont remplies, alors le FC Brussels peut résolument espérer assurer sa pérennité en D1. Même s’il est acquis qu’il devra cravacher jusqu’au bout pour y parvenir « .

TOP OU FLOP

Eric Deflandre

Hormis un moment d’égarement lors de la récente confrontation contre le Cercle Bruges, le transfuge du Standard a accompli un premier tour correct, même si le président aimerait encore le voir haranguer davantage ses troupes.

Jean-Paul Eale Lutula

Transféré pour marquer des buts, ce qu’il faisait à tire-larigot lors des matches d’avant-saison, le Congolais s’est révélé des plus discrets en la matière au moment où les choses sérieuses ont débuté. Et sa période de rodage n’est toujours pas terminée.

Bruno Govers

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