CLUB BRUGEOIS

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la star ANDRÉS MENDOZA

Avec sa vitesse, sa puissance, son gabarit, son physique et sa technique, Andrés Mendoza (24 ans) est un joueur au potentiel énorme mais assez fantasque. L’international péruvien peut jouer à partir de la gauche ou au centre de l’attaque et est capable du meilleur et du pire. André, comme certains l’appellent, peut en une action individuelle déstabiliser les meilleurs défenseurs. Lors de sa première saison à Bruges, il mit la défense du PSV Eindhoven dans sa poche par trois éclairs de classe et autant de buts. L’an dernier il réussit également le hattrick en finale de la Coupe contre Mouscron. Et la saison dernière comme il y a deux semaines, il marqua un but décisif au troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Trois ans et demi après son arrivée au Club, on le connaît encore et toujours comme celui qui peut aussi rater des occasions faciles. Un footballeur qu’il faut aussi de temps à autre retirer du jeu parce que, de manière très énervante, il n’en touche pas une. Un joueur difficile, qu’il faut mettre parfois à l’écart du onze pour des raisons disciplinaires, pour qu’il revienne les deux pieds sur terre, comme l’an dernier en pleine période de LCs. Mais peut-être va-t-il changer, lui qui est actuellement en tête du classement des buteurs ?

l’équipe LA tactique

Le jeu de Bruges porte le sceau de son entraîneur norvégien, Trond Sollied. Formé à Rosenborg, où il fut ensuite joueur, entraîneur adjoint et entraîneur principal (il a dirigé cette équipe en LC). Les Brugeois jouent par conséquent en zone et presque toujours en 4-3-3 ou en 4-5-1. Avec une défense en ligne, un médian défensif, deux médians offensifs et trois attaquants qui doivent ouvrir le jeu et apporter de la profondeur. Il y a beaucoup de physique, de grands gabarits et de condition dans l’équipe, qui procède souvent en forechecking, des reconversions rapides, des changements de côté et des centres. La force de l’équipe réside dans les concepts régulièrement répétés à l’entraînement et dans un collectif à toute épreuve, aussi bien défensivement qu’offensivement. Le Club est parfois décrié comme une machine à jouer dans notre pays, souvent à tort mais parfois à juste titre, lorsque son jeu est trop mécanique et trop prévisible.

La faiblesse, ces dernières années, réside essentiellement dans le manque de finesse technique, de vitesse. Bruges a des difficultés à écarteler des défenses renforcées et ses médians ne marquent pas souvent. La percée de Nastja Ceh et l’arrivée d’Alin Stoica ont résolu une partie des problèmes. Mais Bruges se cherche encore un véritable goalgetter depuis que Rune Lange s’est cassé le dos. L’attirance vers l’offensive des deux arrières latéraux a également parfois des conséquences fâcheuses. Même si la pression n’est pas mise au même endroit du terrain, Sollied est quelqu’un qui ne modifiera pas son système de jeu, que le Club affronte Wevelgem ou Barcelone.

Mais qui le lui reprochera ? Il a déjà remporté un titre, une Coupe, deux Supercoupes, deux qualifications pour la Ligue des Champions (dont Bruges avait dû se passer pendant dix ans). La qualité et la quantité du noyau ont augmenté ces dernières années. Le groupe compte six internationaux belges (le back gauche Peter Van der Heyden, le défenseur central Philippe Clement, le back droit Olivier De Cock, les médians Timmy Simons et Gaëtan Englebert et l’attaquant Sandy Martens), mais aussi un international slovaque, péruvien, ukrainien, norvégien, slovène, croate et roumain.

Il y a beaucoup de physique

dans cette équipe très

systématique

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