CHRISTOPHE ROCHUS

Il officie comme consultant pour Eurosport durant l’Open d’Australie.

Qu’est-ce qui a convaincu Eurosport de s’attacher vos services ?

Les responsables s’y connaissent en tennis, ils m’ont vu jouer et, effectivement, ils savaient que j’avais déjà été consultant en Belgique. J’aime avoir des activités diversifiées et j’ai trouvé l’idée intéressante.

Vous avez été surpris de cette offre ?

Oui, je me suis demandé pourquoi une télévision française faisait appel à un petit Belge ! Je suppose que mon franc-parler leur a plu.

Quelles consignes avez-vous reçues ?

Aucune, on me fait confiance. J’ai une grande liberté de ton. J’interviens quand je veux. On ne m’a pas encore dit :  » Fais gaffe à ce que tu dis !  » Mais j’essaie d’être vigilant car j’ai déjà eu quelques blagues avec la presse. Rien de grave mais je sais comment fonctionnent les médias. On discute durant quinze minutes et, ensuite, une phrase est sortie du contexte et on donne l’impression d’attaquer une autre personne alors que ce n’est pas le cas !

Comment s’organisent vos journées ?

Je travaille en studio depuis Paris. Vu le décalage horaire, la journée commence vers cinq ou six heures du matin jusqu’à neuf heures et demie. Ensuite, j’enchaîne avec des plateaux où j’interviens avec Jean-Paul Loth (NDLR : ancien joueur français et capitaine de la Coupe Davis). Eurosport, c’est une grosse boîte, pas mal de personnes y travaillent. Mais l’ambiance est assez cool. On travaille en  » dilettante  » et personne ne se prend la tête.

Vous n’auriez pas préféré être sur place, en Australie ?

Pas du tout ! L’Australie, j’y suis déjà allé 15 fois. Je dors chez un pote à Paris et, s’il y a un problème en Belgique, je peux vite rentrer chez moi.

Le tennis vous manque-t-il ?

Non, j’ai fait mon temps. Mais je regrette un peu l’adrénaline des tournois. Lors d’un match, vous connaissez des moments très durs et très agréables. Quand vous arrêtez, les émotions sont plus stables et la vie devient un peu monotone.

La RTBF compte encore faire appel à vous ?

Le problème, c’est que la RTBF mise sur le foot et qu’on ne voit quasiment plus de tennis ! Je ne dirais pas non si on me demandait de commenter un match de foot. (il rit)

Qu’en est-il du golf, où vous souhaitez devenir joueur professionnel ?

Le golf me permet de retrouver l’adrénaline de la compétition. J’essaie d’y jouer tous les jours. Je suis une formation pour devenir professeur. Je vais essayer de participer à quelques tournois. Mais faire carrière dans ce sport n’est pas un objectif.?

 » L’appel d’Eurosport m’a étonné. « 

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