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Christine Schréder

La première saison d’Europa League sur la RTBF se clôture mercredi prochain avec la finale.

On retrouve deux clubs anglais en finales de la Champions League et de l’Europa League : hasard ou bien logique ?

Trois raisons expliquent cette performance. Tout d’abord, les meilleurs coaches sont en Premier League. Le duel pour le titre entre Guardiola et Klopp a été significatif tandis que Pochettino est de plus en plus estimé. Sans oublier, dans une moindre mesure, Emery.

En plus, ces coaches détiennent des noyaux pléthoriques, avec plusieurs joueurs pour chaque poste. Lucas Moura en est l’illustration : relégué sur le banc, il a transformé sa frustration en un sentiment positif. Ce qui est aussi le mérite du coach, qui a trouvé les mots pour le transfigurer. Idem pour Giroud, pas titulaire en Premier League, mais qui se bat en Europe.

Enfin, même si on pourra toujours débattre et même si je ne suis pas forcément objective, la Premier League est le championnat le plus intense. Kevin Mirallas dressait le même constat lorsqu’il évoluait à Everton. Même s’ils sont menés 2-0 à la 65e minute, les joueurs ne laisseront jamais tomber. Bref, on n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation.

La finale sera particulière pour Eden Hazard : il n’a pas été titulaire la majeure partie de la saison en compétition européenne et ce sera probablement sa dernière occasion de briller pour les Blues…

Oui et, d’ailleurs, je pense que Chelsea n’aurait jamais eu besoin de prolongations contre Francfort, une équipe qui a marqué les esprits cette saison, si Sarri l’avait titularisé à l’aller.

Que comptez-vous améliorer ou changer la prochaine saison ?

Nous avons connu de bons moments d’analyse, avec un Alex Teklak en chef de file. Il est toujours possible de s’améliorer et cela fera l’objet d’un débriefing avec Michel Lecomte. Il y a peut-être des aménagements à opérer dans les résumés proposés lors de la phase de groupes. Le virtuel apporte un plus et il faut veiller à ce qu’il ne soit pas juste utilisé pour  » faire joli « .

L’an prochain, Anderlecht ne se produira pas en Europe…

Nous n’avons pas été gâtés par les clubs belges alors qu’ils ont les moyens d’arriver en demi-finale. Genk aurait pu y être. Nous avons eu droit à quelques beaux matches, comme ceux du Standard contre Séville et Krasnodar, deux équipes de qualité. Mais je ne suis pas inquiète car il y aura d’autres formations attractives. Les Espagnols ont toujours pris l’Europa League au sérieux. En Italie, l’Atalanta Bergame s’est incrustée en haut de classement et il ne serait pas surprenant qu’un  » grand  » doive se produire en Europa League.

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