Christian Benteke (Courtrai)

Attaquant fatigué par La grande vadrouille

Ton meilleur souvenir d’interview ?

Après avoir marqué mon premier but à Sclessin. C’était contre Tubize.

La dernière fois que tu t’es endormi devant la télé ?

Devant Attention à la marche, un dimanche midi, après un bon décrassage.

Quelle personnalité médiatique voudrais-tu interviewer ?

Thierry Henry, mon joueur préféré, pour lui emprunter quelques trucs sur son positionnement et son sens du but.

Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

Ne le dis personne, d’Harlan Coben, l’histoire d’un médecin dont la femme est assassinée. Mais elle réapparait quelques années plus tard. J’avais dû le lire pour l’école et j’avais apprécié.

Quelle est ta rubrique préférée dans Sport/Foot Magazine ?

Je le décortique page par page, mais je commence toujours par les rubriques du début. Je m’arrête souvent sur les pages consacrées au Standard.

Tu t’es déjà fait engueuler parce que tu mettais la musique à fond dans le vestiaire ?

Non jamais. Mais Glenn Verbauwhede, par contre… Il met toujours des chansons baragouinées dans un dialecte flamand incompréhensible. On dirait des comptines pour enfant ! Et il les chante. Il aime bien qu’on lui témoigne de l’attention.

Les gens disent que tu ressembles à ?

A Genk, la presse flamande m’avait comparé à Oulare. C’est vrai que nos visages ont des traits communs. Beaucoup de Noirs se ressemblent.

Quel super-héros aurais-tu voulu être ?

Celui qui est capable de deviner les intentions des autres : ce serait plus simple pour prendre le dessus sur les défenseurs.

La chanson que tu as déjà interprétée en karaoké ?

La saison dernière, en arrivant au Standard, j’ai dû chanter devant tout le groupe. Avec la pression, j’avais peur d’oublier les paroles et j’ai donc choisi Ma nature de Singuila, une chanson que je connais bien. Pendant 30 secondes, j’ai été hyper tendu puis je me suis libéré.

Quel dessin animé regardes-tu encore secrètement ?

Les Simpson et Bob l’éponge.

Le film dans lequel tu aurais voulu jouer ?

Get rich or die tryin’. 50 cent est excellent comme acteur.

Si tu devais animer un jeu télé, ce serait ?

Le juste prix car avec l’humour de Vincent Lagaf, on ne s’ennuie jamais.

Pourquoi portes-tu le numéro 25 ?

Quand je suis arrivé au Standard, c’était l’époque où Emmanuel Adebayor cartonnait à Arsenal. Comme je suis grand et que j’aime son style, j’ai pris le même numéro que lui. Le numéro 9 ne m’intéressait pas. J’estimais être trop jeune pour le porter.

Un film ringard que tu n’as pas honte d’aimer ?

La grande vadrouille . Aujourd’hui, je ne le regarde plus en entier car, à la longue, ça fatigue.

La chanson que tu écoutes avant de monter sur le terrain ?

Aucune, mais je récite une petite prière personnelle que je tiens de ma mère. Et je monte toujours sur le terrain avec mon pied droit. Il paraît que c’est plus poli.

PAR SIMON BARZYCZAK

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