CHRIS HASLAM

Le pivot britannique a joué deux saisons et demie à Pepinster. Samedi, il retournera au Hall du Paire avec le maillot de Liège.

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage sur les bords de la Hoëgne?

ChrisHaslam: J’ai vécu de bons moments là-bas, surtout durant ma deuxième saison. Les supporters étaient fantastiques et l’équipe m’avait adopté. Malheureusement, l’expérience s’est terminée de façon abrupte. En décembre 2001, le coach a estimé qu’il n’avait plus besoin de mes services. Je ne veux pas connaître les raisons de cette séparation. Toujours est-il que j’ai été obligé de m’exiler en Allemagne.

A Weissenfels, le club où évolua Butch Tshomba et où joue actuellement Paul Bayer…

Exactement. La vie quotidienne n’était pas toujours drôle. Weissenfels, c’est l’ancienne Allemagne de l’Est. Une petite ville bâtie au milieu de nulle part, près de la frontière polonaise. Personne ne parlait anglais et les distractions étaient rares. La principale était le basket et cela explique que le gymnase local, par ailleurs très moderne, faisait régulièrement le plein avec 3.000 spectateurs enthousiastes. Le championnat d’Allemagne était d’un bon niveau et j’ai livré de très bonnes prestations. Mon épouse et moi, avons cependant été très contents de revenir en Belgique dans une région que nous connaissons et que nous avons appris à apprécier.

Liège a cependant connu un début de championnat décevant.

Il y a un nouveau coach et sept nouveaux joueurs. La sauce n’a pas pris directement. Individuellement parlant, je demeure persuadé qu’il y a beaucoup de qualité dans l’équipe. Trois défaites me restent en travers de la gorge: Vilvorde, Anvers et Louvain. Nous aurions dû l’emporter, mais quelques erreurs nous ont été fatales en fin de match. A l’avenir, il faudra rester concentrés 40 minutes. J’espère que la trêve de l’équipe nationale aura permis de remettre les idées en place. Personnellement, j’ai défendu les couleurs de l’Angleterre, en compagnie d’Andy Gardiner et de Tony Dorsey notamment, mais nous n’avons plus aucune chance de nous qualifier pour l’EURO 2003.

Compte tenu des circonstances de votre départ, retournerez-vous à Pepinster animé d’un sentiment de revanche?

Il est clair que je n’avais pas quitté Pepinster dans les meilleurs termes, mais c’est du passé. Je persiste à penser que Niksa Bavcevic est un très bon entraîneur. Il est très exigeant, et à la longue, cela peut devenir éprouvant de travailler sous sa direction. Mais j’ai beaucoup de respect pour ce qu’il accomplit. Je serai heureux de le revoir et de retrouver certains des joueurs avec lesquels j’avais évolué.

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