CHARLEROI : GRAND TEMPS D’AGIR

On y voit plus clair sur le terrain. Par contre, c’est toujours le brouillard dans la coulisse.

Les supporters de Charleroi ont revu avec plaisir Eduardo, l’attaquant qui a sauvé le Sporting d’une chute quasi certaine en D2, la saison dernière. Le Brésilien est revenu jouer, samedi dernier, un match amical avec Toulouse.

C’était le premier tout gros test pour les Zèbres et ils ne s’en sont pas mal sortis : 0-0. L’équipe qui entamera le championnat ne devrait pas être fort différente de celle qui a affronté les Français. La toute dernière arrivée est celle du Français Loris Reina, qui devrait combler le manque qui existait au poste de back gauche. Dante Brogno disposait déjà de Kanfory Sylla et de Fabrice Lokembo pour jouer là, mais il n’était pas entièrement satisfait de ces deux joueurs.

Le Sporting aura, plus que jamais, une coloration française. Dans l’équipe de base, on pourrait parfaitement retrouver Laquait, Reina, Macquet, Oulmers et Chabaud. Soit cinq joueurs venus de l’Hexagone ! Il est probable qu’on enregistrera encore l’arrivée d’un attaquant pour remplacer Boeka Lisasi (dont le départ était pour ainsi dire acté, en fin de week-end).

Sur le terrain, donc, Brogno commence à y voir assez clair. C’est déjà ça… En coulisse, par contre, tout est encore très flou. Le nouveau passage au tribunal, c’est pour demain (fin août). Le juge devra, cette fois, recevoir des garanties très concrètes. Or, rien n’a progressé au cours des deux dernières semaines. Abbas Bayat déclare dans la presse :  » J’ai l’impression que ce sont surtout les médias qui veulent faire du contexte actuel un duel entre Jean-Claude Van Cauwenberghe et moi-même « . Et le président n’est pas le seul, au club, à reprocher aux journalistes de s’intéresser plus aux remous de couloirs qu’à l’aspect sportif. C’est pourtant là que le bât blesse et il est normal de tenir le public au courant de l’évolution de la situation. Une chose est sûre : les points de vue des deux clans (famille Bayat et duo Van Cauwenberghe- Cloquet) sont plus éloignés que jamais et on n’imagine toujours pas qu’ils puissent collaborer de façon durable. Dernier exemple en date : l’échevin des Sports, Claude Despiegeleer, signale dans la presse qu’il a trouvé un sponsor maillot. Mais le président n’est au courant de rien. C’est donc cela, la collaboration à la sauce carolo… (P. Danvoye)

Georges Heylens commente le championnat.

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