CHARLEROI ET LES JEUNES

J’aimerai apporter quelques précisions quant au foot-élite, qui est un excellent outil pour l’UB et pour les clubs de nationale. Dans le cas du foot-élite à Charleroi, il est vrai qu’une information tardive est arrivée à M. DidierBeugnies, ainsi qu’à l’école. Nous, les parents avons été prévenus tardivement de la fermeture de la section par l’UB. Mais, le problème est plus profond. Je pense que l’URBSFA, avant d’implanter un foot-élite au sein d’un établissement scolaire, devrait faire une analyse complète avec le club le plus important voisin de cette école sur les possibilités qu’offre cet établissement au niveau de l’enseignement, des terrains mis à disposition ainsi que des moyens de transport vers les différents lieux de formation.

Les différents foot-élite ne sont pas logés à la même enseigne quant à leur possibilité de travail. Ceci dit, l’UB devrait égale- ment se réunir avec les services de l’enseignement à la Communauté française pour trouver une solution afin que chaque jeune dans chaque type d’enseignement ait la possibilité de suivre ce foot-élite. Dans certains pays limitrophes, les jeunes ont cours jusque 13 heures, et les après-midi sont réservés à la culture, à l’art et au sport. Je pense qu’avec un peu d’application et surtout de réflexion il est possible que ces deux grands organismes puissent trouver une solution. Pour preuve, les foot-études dont je suis un formateur. Au CECS La Garenne de Charleroi, nous gérons plus ou moins une centaine d’élèves du secondaire sans aide de l’URBSFA, ces formations (d’un très bon niveau) sont données par des entraîneurs diplômés de l’UB et professeur d’éducation physique. Nous bénéficions de merveilleuses installations sportives pour nos formations grâce à la Ville de Charleroi et des transports sont organisés pour nos jeunes. Ceux-ci suivent leurs cours normalement et viennent aussi bien du Sporting Charleroi (D1) que du SC Lodelinsart (4e Provinciale), nous y organisons un stage de conditionnement physique et nos jeunes sont suivis par leur formateur au niveau de leurs cours généraux.

Mais, car il y a un mais, nous ne savons combien de temps cela va pouvoir durer, car si le foot-élite est subsidié, nous ne recevons pas de subside pour le foot-études. Dès lors, je pense qu’il est temps que tous ces responsables se mettent à table pour débattre de la possibilité d’un sport-études ouvert à tous.

Michel Lefèvre, Gilly.

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