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Ces fléchettes qui brassent toujours plus d’argent

Le Mondial de fléchettes débute le 15 décembre. Il offre près de trois millions d’euros en primes et ce montant va encore augmenter.

Les meilleurs joueurs de fléchettes gagnent très bien leur vie. C’est logique vu la popularité de cette discipline ces dernières années. Le classement des primes perçues ces deux dernières années est éloquent: le champion du monde en titre, Gerwyn Price, a gagné près de 1,5 million d’euros. Le Belge Dimitri Van den Bergh, cinquième, a perçu 525.000 euros. Même Daryl Gurney, qui n’est que 22e, a empoché 250.000 euros.

Les PDC World Championships sont les plus rémunérateurs: trois millions d’euros, dont 600.000 pour le vainqueur. Si ça ne tient qu’à Eddie Hearn, la somme va encore augmenter lors des prochaines éditions. En avril dernier, il a succédé à son père Barry au poste de CEO du Matchroom Sport Group et de président du PDC. Barry a transformé le jeu en business. À titre de comparaison, en 2005, le titre mondial n’avait rapporté « que » 70.000 euros à Phil Taylor. Le très ambitieux Eddie Hearn, qui est également un des principaux managers de la boxe internationale, espère porter cette prime à 1,2 million d’euros. Toutefois, il ne veut pas exporter le Mondial de fléchettes dans un riche État pétrolier ni en Chine. Selon lui, c’est l’Alexandra Palace de Londres qui offre la plus grande valeur commerciale: c’est son atmosphère légendaire qui fait du Mondial un produit télé aussi attractif. Et un bon audimat est aussi garant de rentrées publicitaires et donc de primes plus élevées.

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