Cédric Van Branteghem (Athlétisme)

Sprinter médaillé fan de Sissi l’Impératrice.

Quelle personnalité médiatique voudrais-tu interviewer ?

Outre Nelson Mandela, j’aurais volontiers pris un café avec Jesse Owens qu’on considérait comme la première star moderne de l’athlétisme. Henry Ford m’intéressait beaucoup car il a été un des acteurs de la révolution industrielle. J’aurais voulu savoir comment il gérait son business.

La question de journaliste qui t’énerve ?

 » Est-ce que la troisième place du relais 4×400 mètres au Championnat d’Europe de Barcelone ne vous déçoit pas ? » Pour certains journalistes, ce n’est jamais assez. On ne se rend pas compte des efforts à produire pour un tel résultat.

Quel acteur devrait interpréter ton rôle à l’écran ?

Johnny Depp. Il est aussi bon dans les films plus intimes que dans les grosses productions comme Pirates des Caraïbes.

La dernière fois que tu t’es endormi devant la télé ?

Durant le Tour de France, pendant les 100 kilomètres précédant les étapes de sprint. J’arrivais toujours à me réveiller pour la fin de l’épreuve.

Un film qui t’a traumatisé ?

The Road, avec Viggo Mortensen. La terre a été dévastée et il n’y a que quelques survivants qui doivent affronter des cannibales. Je l’ai vu avec un ami, tard le soir, et c’était assez déprimant.

Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

De ontdekking van de hemel (La découverte du ciel), d’Harry Mulisch. C’est une brique de 800 pages que j’ai lue deux fois et que je relirai encore un jour. Ce livre raconte l’histoire de deux hommes, un astronome et un spécialiste des langues anciennes, que tout sépare et qui vont apprendre à se connaître

La chanson que tu écoutes avant une compétition ?

Ce rituel est moins fréquent aujourd’hui mais en 2003, une excellente année pour moi, j’écoutais fréquemment Lose yourself d’Eminem ou Harder, better, faster de Daft Punk. Cela me boostait juste avant d’affronter les grands blacks.

Quelle était la danse d’ouverture de ton mariage ?

On voulait un morceau qui amène directement la fête et on a choisi I do, I do, I do d’Abba.

Une chanson qui t’a déjà donné les larmes aux yeux ?

Parce que c’est toi, d’Axelle Red. Ma femme, qui est suédoise, trouve le texte très émouvant.

Un film un peu vieillot que tu n’as pas honte d’aimer ?

Les Sissi, avec Romy Schneider. J’ai trois s£urs qui, plus jeunes, regardaient ça tous les week-ends ! A une période, il ne fallait plus m’en parler. Mais j’en ai revu un récemment et cela m’a rappelé de bons souvenirs de famille.

Ton interview la plus étrange ?

Il y a quelques années, le journaliste d’un magazine m’a posé des questions sur ma vie sexuelle ! Je n’ai pas osé l’arrêter. Mais je suis devenu plus prudent par la suite.

PAR SIMON BARZYCZAK

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