© BELGAIMAGE

Cédric Fauré

Retraité depuis 2018, le consultant a repris le foot en P1, à Waterloo.

Pourquoi avoir rechaussé les crampons ?

Je connaissais Jürgen Baatzsch, que j’avais fréquenté à l’Union, et Louis Derwa. Pour l’instant, je suis joueur mais, dans le futur, l’objectif est que le club profite de mon expérience professionnelle pour grandir. Waterloo est connu de tous dans le Brabant wallon et même en dehors. Le club a un gros potentiel et repart de zéro. On veut l’amener dans le top du football amateur. La première priorité, c’est le maintien en P1. Il est possible que cinq équipes de D3 descendent et que le 12e de la P1 soit concerné par une relégation. Le football professionnel n’est pas le seul à être bizarre…

Comment se sont passés vos débuts ?

J’ai disputé trois matches ( l’interview a eu lieu avant le match du week-end dernier, ndlr) et nous en avons perdu deux, pour un nul. Je joue en ABSSA depuis plusieurs années et je pensais que la reprise serait plus difficile. Je manque d’explosivité mais les attentes ne sont pas les mêmes à ce niveau de la compétition. J’évolue toujours en pointe. J’essaie d’amener mon expérience auprès des jeunes, en soulignant ce qu’ils font de bien mais aussi en insistant sur ce qu’ils doivent améliorer.

Votre carrière s’était pourtant achevée à Andorre, une destination  » exotique « …

Andorre est coincée entre la France et l’Espagne, en pleine montagne, sans la présence de la mer : il y a mieux comme choix  » exotique  » ! (il rit) Mon ambition était de disputer le tour préliminaire de la Champions League et j’y suis resté deux mois. Ce n’était pas loin de Toulouse, j’ai découvert une autre culture, rencontré des personnes intéressantes. Bref, c’était une belle expérience.

En Provinciales, les matches ont généralement lieu le dimanche après-midi. Comment combinez-vous cette activité avec celle de consultant pour Complètement Foot ?

On joue à 15 h et le match est fini à 17 h. La Belgique n’est pas un grand pays et je peux rejoindre l’émission à temps. Au pire, je demande au coach de me sortir plus tôt (il rit). Comme je n’ai pas arrêté depuis longtemps, j’ai un regard plus protecteur. Quand c’est bien, il faut aussi le dire. Et je me base toujours sur ce que je vois. Je n’ai aucune préférence entre le Standard, Bruges, Gand ou des clubs pour qui j’ai joué, comme Charleroi.

Pendant une période, vous avez collaboré avec VOO

J’ai rappelé la rédaction pour dire que j’étais disponible. Mais je n’ai pas eu de nouvelle. Je ne suis pas du genre à insister ou à harceler les gens. J’ai aussi signalé à Mathieu Istace et Vincenzo Ciuro de Proximus que j’étais disponible.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire