Cédric Berthelin (Mons), Gardien qui dort toujours au cinéma

Ton interview la plus étrange ?

Lors de mon passage en Angleterre, je me suis blessé après deux ou trois mois et on m’a demandé de participer à une émission radio. Or, je parlais anglais comme une vache espagnole ! La plupart de mes réponses était yes ou no. Un grand moment de solitude…

Le dernier groupe que tu as rejoint sur Facebook ?

Les supporters de l’Albert de la T2. Les trois-quarts ont mon numéro de téléphone (il rit). Quand je jouais à Dender, c’était catastrophique, j’avais environ 3.000 amis ! Depuis, j’ai effectué un tri.

Avec quelle actrice voudrais-tu tourner un film ?

Yolande Moreau. Elle était géniale dans la série Les Deschiens. Même en ne disant rien, elle parvenait à me tordre de rire.

Quelle personnalité médiatique voudrais-tu interviewer ?

L’escroc Bernard Madoff pour savoir comment il a réussi à entuber autant de monde.

Un film qui t’a traumatisé ?

Les grandes bouches, une histoire de cambrioleurs avec Elie Semoun. On s’est posé des questions quand on a vu qu’il n’y avait que dix personnes dans la salle. Et on a décampé une demi-heure plus tard tellement c’était pathétique.

Ta dernière toile ?

Kick off, où des réfugiés organisent un tournoi dans un stade de foot à Kirkouk, en Irak. Nous avions été invités au Festival du film d’amour de Mons et le réalisateur était dans la salle. Mais le cinéma, ce n’est pas pour moi. Je m’endors tout le temps !

La chanson que tu écoutes avant de monter sur le terrain ?

Beautiful day ou Vertigo de U2. Voire du Muse ou du Red Hot Chili Peppers. Puis, j’accomplis les mêmes gestes : je touche mes poteaux, je regarde vers le ciel en hommage à mon père… Et je porte les mêmes protège-tibias depuis 13 ou 14 ans ! Ils sont d’ailleurs un peu dégueu.

Tes jeux vidéo préférés ?

Ma Xbox est en panne et je pique la DS de ma fille ! Je ne joue jamais avec mes coéquipiers sur des jeux de foot car j’ai vite tendance à m’énerver sur mon adversaire.

Un film qui t’a arraché une larme ?

La vie est belle de Roberto Benigni ou Monsieur Batignole où Gérard Jugnot interprète un boucher collaborateur qui recueille un enfant juif.

Quel serait ton secret dans Secret Story ?

Peu de gens le savent mais j’ai participé à une demi-finale de Coupe d’Europe avec Lens. C’était en 2000 et nous avions été éliminés par Arsenal. Sébastien Chabbert était censé être le second gardien. Il s’est blessé et j’ai pris sa place.

Ton dernier concert ?

C’est peut-être ringard mais le seul concert auquel j’ai assisté, c’est celui de Johnny Halliday, au Stade Bollaert de Lens. Tout le monde était scotché ! Gabrielle est une chanson un peu nostalgique pour moi car, plus jeune, je l’entendais souvent chez l’un de mes potes.

Un film un peu vieillot que tu n’as pas honte d’aimer ?

La traversée de Paris, Un singe en hiver, Les tontons flingueurs

PAR SIMON BARZYCZAK

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire