Cédric Berthelin {Dender}

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Le week-end prochain, vous retournez à Mons avec Dender : quel sera votre état d’esprit ?

Cédric Berthelin : Ce sera forcément un match spécial pour moi. J’ai passé trois ans à Mons, ça marque.

Vous avez quitté le club en quelques heures, lors du récent mercato, alors qu’on ne s’y attendait pas vraiment.

Dender m’a contacté le 30 janvier. Le lendemain, je rencontrais ses dirigeants et tout était réglé en une heure. Dès l’arrivée de Fred Herpoel à Mons, j’avais dit que j’étudierais toutes les offres qui me permettraient de rejouer chaque semaine. Avec toute mon affection pour ce club, je ne me voyais pas y rester deuxième gardien jusqu’à la fin de la saison.

Dender vient de battre Westerlo et continue sa bonne série. On a carrément l’impression que cette équipe n’est même plus menacée.

C’est un peu l’impression que nous donnons en ce moment, en effet. La première force de cette équipe, c’est sa combativité. Nous savons que nous ne sommes pas nécessairement meilleurs que nos concurrents directs mais tout le monde s’arrache sur chaque ballon. Et la grosse différence par rapport à Mons, c’est notre faculté à marquer facilement. Nous avons peu d’occasions mais cela suffit. A Saint-Trond, nous avons marqué deux fois en deux occasions. Face à Westerlo, quatre occasions et deux buts, en plus d’un troisième annulé injustement.

Comment expliquez-vous que la sauce prenne aussi facilement à Dender alors qu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs ?

Le club a fait un recrutement intelligent. Je connaissais le championnat de Belgique. Paco Sanchez et Marcin Zewlakow, Eric Deflandre aussi. C’est mieux que de recruter des gars venus de l’étranger qui doivent encore tout découvrir, apprendre la langue et s’adapter à la vie en Belgique. Tous les transferts sont aussi des revanchards qui sont prêts à tout bouffer pour jouer et gagner.

Vous avez retrouvé votre meilleur niveau. On revoit le bon Berthelin, complètement différent de celui qui ramait au premier tour avec Mons.

Question de confiance. Pour mon premier match, j’ai pris quatre buts contre le Cercle mais je n’avais pas été mauvais. Je me sens super bien. Face à Saint-Trond, c’était carrément l’état de grâce, le genre de match parfait qu’un gardien ne joue qu’une fois tous les deux ou trois ans. Lors de soirées pareilles, on se sent pousser des ailes, on sort tous les ballons.

PIERRE DANVOYE

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire