» CE QUE J’EN DIS  » NICO VAN KERCKHOVEN

La Belgique est le pays préféré du défenseur campinois (36 ans en décembre).

Etes-vous croyant ?

Nico Van Kerckhoven :  » Oui, j’ai reçu une éducation catholique et je tente de la perpétuer. Je ne vais pas chaque semaine à l’église mais j’observe certains rituels, comme le signe de croix avant le match. Je pars du principe qu’il existe une force supérieure  »

Aidez-vous votre épouse dans les tâches ménagères ?

On entend souvent dire que les sportifs de haut niveau sont des égoïstes parce qu’ils ne font pas le ménage mais c’est faux : le professionnalisme consiste aussi à se ménager des plages de repos. Mon épouse est femme au foyer et j’admets que je ne l’aide pas beaucoup (il rit). De temps en temps, je débarrasse tout de même la table.

Qu’est-ce que vous appréciez chez les gens ?

J’ai toujours admiré les personnes qui s’impliquaient dans des actions de bienfaisance. Quand on voit les problèmes du Moyen-Orient, on se dit qu’il nous appartient de leur tendre la main, même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan.

Suivez-vous l’actualité ?

A vrai dire, je suis trop peu au courant de ce qui se produit dans le monde. Je regarde le journal télévisé et les faits saillants mais, si je lis un journal, je me limite bien souvent aux pages sportives.

Avez-vous une couleur politique ?

Non (il rit). J’ai vécu pendant sept ans en Allemagne et j’ai ainsi pu échapper au vote obligatoire. La politique, cela ne me dit vraiment pas grand-chose.

Y a-t-il en vous des traits de caractère que vous aimeriez changer ?

Vous devriez plutôt poser cette question à ma femme mais je ne pense pas. Quand je vois chez quelqu’un une particularité que j’apprécie, j’essaye de faire la même chose. Je trouve que l’honnêteté est très importante.

Resterez-vous dans le monde du football après votre carrière de joueur ?

Oui et je cherche actuellement la voie vers laquelle je vais me diriger. Entraîneur ? Cela ne me dit rien car on est trop absorbé par les problèmes extrasportifs. Je vais suivre les cours d’entraîneur mais il y a beaucoup d’autres options qui vous permettent de rester dans le monde du football. Pour le moment, je nage encore un peu dans l’inconnu car je veux me concentrer sur mon travail à Westerlo.

Préférez-vous la ville ou la campagne ?

(Très sûr de lui)  » La campagne ! Je ne peux pas dire exactement pourquoi, c’est peut-être la force de l’habitude. Je me considère comme quelqu’un qui est prédestiné à vivre dehors. Je ne suis pas non plus un grand voyageur. Mon pays préféré, c’est la Belgique.

L’Allemagne vous manque-t-elle ?

Pas vraiment. J’habitais à moins de deux heures de mon lieu de naissance et je rentrais donc régulièrement chez moi. C’est peut-être pourquoi je n’ai jamais vraiment ressenti le besoin de m’intégrer. La seule chose qui me manque, c’est l’aspect sportif. A Schalke, nous jouions souvent devant 50.000 personnes et j’ai toujours considéré cela comme un privilège. Cela m’a procuré des frissons jusqu’au bout et, depuis que je joue à Westerlo, je conçois plus encore combien c’était intéressant.

Accordez-vous de l’importance à votre look ?

J’estime qu’il est important d’être présentable mais je ne passe pas une heure devant le miroir chaque matin et je n’applique pas des tas de crèmes sur le corps (il rit). Il y a des limites. Je porte des vêtements dans lesquels je me sens bien, pas spécialement ceux qui sont dans le vent. Je trouve ridicule de choisir des vêtements pour la marque. J’achète juste ceux que je trouve beaux.

BERT BOONEN

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