Cartier, le must de Vermeersch

Johan Vermeersch, le président du Brussels détaille ses nouvelles ambitions et les raisons pour lesquelles il a choisi Albert Cartier comme coach.

Pourquoi Cartier ?

 » J’ai observé son travail avec La Louvière pendant toute la saison. Il m’a séduit au premier tour par ses performances, sa façon de diriger son groupe et sa conception du jeu. Au deuxième tour, j’ai surtout apprécié la manière avec laquelle il a intégré progressivement des jeunes en équipe Première. On sait maintenant ce qu’il est capable de faire avec des gamins. Il y a huit jeunes de moins de 19 ans dans notre noyau A : il faudra leur donner une chance la saison prochaine. Former des joueurs, c’est très bien, mais ça ne sert à rien si on ne les fait pas jouer « .

Progresser de trois à quatre places par saison : utopique ?

 » Je ne vise pas une progression fulgurante dans le classement, je préfère même que cela se fasse petit à petit. C’est sûrement possible avec un entraîneur qui convient à ce club, un noyau de qualité et une professionnalisation progressive de nos structures « .

 » Troptôt pour René Vandereycken  » : une façon de diminuer la valeur d’Albert Cartier ?

 » Rien à voir. J’ai dit qu’il était trop tôt pour rapatrier Vandereycken simplement parce que je sais que c’est un perfectionniste comme il y en a peu. Ce club n’est pas encore assez mûr pour faire revenir un entraîneur pareil. Mais il ne faut surtout pas croire que Cartier n’était qu’un deuxième choix « .

Encore des interventions présidentielles en cours de saison ?

 » J’ai mis les pieds dans le plat quand j’ai vu que le bateau du Brussels commençait à couler. Je devais prendre mes responsabilités de président, je n’avais pas le choix. Je n’ai jamais regretté d’avoir tenu des discours très forts à l’époque. Un entraîneur doit accepter des réactions pareilles de son patron. Si les circonstances l’imposent, je referai la même chose dans le futur « .

Des erreurs à ne plus commettre ?

 » Nous avons fait de grosses fautes la saison dernière, c’est clair. Nous avons mal estimé la valeur de notre noyau et sous-estimé l’écart entre la D2 et la D1 « .

Un contrat d’un an : pourquoi ?

 » Une saison seulement, c’était une volonté commune d’Albert Cartier et de moi-même. Nous ferons le point fin avril. S’il y a des obstacles pour une prolongation, si une des deux parties ne se sent pas bien, nous en tirerons les conclusions « .

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