Caen en Ligue 1 Un an après la descente, les Normands remontent.

Il ne leur aura fallu qu’un an pour remonter, à l’instar de Lens l’an dernier. Caen a donc dominé de la tête et des épaules le championnat de Ligue 2 et est devenu le premier club à obtenir son billet pour la Ligue 1.

La descente avait été vécue comme une injustice, la saison passée. Les Normands n’avaient, en effet, pas démérité et avaient toujours veillé à produire du beau football.

Il n’y eut donc pas de réelle révolution de palais l’été passé. Pourtant, décrié par une partie du conseil d’administration, l’entraîneur Franck Dumas, véritable âme du club, a été maintenu par le président Jean-François Fortin, qui, lui aussi, avait été remis en question. Le tandem jouait gros et a donc finement réussi son pari de remontée immédiate. Pour Caen, il s’agit de la troisième accession en six ans.  » En 2004, notre accession était une surprise. En 2007, tout le monde nous attendait mais cela s’est fait à la dernière journée. Là, on a juste rétabli les choses car on n’aurait jamais dû descendre la saison dernière « , expliquait le capitaine Nicolas Seube.

Dumas voit donc son crédit renforcé, lui qui a réussi à faire monter Caen deux fois en trois ans et que certains jugeaient un peu trop proche de ses joueurs. Lui à qui on reprochait à certaines occasions son manque de fermeté (c’est un gueulard qui aime sincèrement son groupe), a revu son coaching et resserré la vis.  » Il a trouvé le parfait dosage entre interventionnisme et responsabilisation des joueurs « , a écrit France Football.

Pour réussir son pari, Caen s’est appuyé sur une partie de l’effectif de l’an passé (Seube ou Benjamin Nivet), sur le retour de Grégory Tafforeau (ex-Lille) et sur les éclosions des jeunes du centre de formation (comme Youssef El Arabi auteur de huit buts ou Thomas Heurtaux en défense centrale) ou d’éléments prêtés (comme Steeven Langil, prêté par Auxerre, auteur de neuf buts et appelé en équipe Espoirs).

Cette assise, issue de la D1, a permis à Caen d’avoir une certaine stabilité, au contraire des autres relégués, Nantes et Strasbourg, qui ont opté pour le grand nettoyage.  » Sur le papier, il y avait d’autres grandes équipes mais elles ne sont pas là « , affirmait Dumas juste avant la fête.

VEDRAN RUNJE souffre d’une fracture de la sixième côte et ne jouera plus cette saison avec Lens.

ANDRE-PIERRE GIGNAC, l’attaquant de Toulouse, fait partie des priorités de l’OM pour la saison prochaine. Le nom d’ Anthony Le Tallec (Le Mans) a également été soulevé.

MONTPELLIER a avancé avec une moyenne de 1,79 point par match. Ce qui en fait le meilleur promu d’Europe devant Mainz (1,42) et Parme (1,35).

BORDEAUX, encore battu 1-0 à Lorient, n’a pris qu’un point en cinq matches et ne fait plus partie des qualifiés européens.

L’AFFAIRE ZAHIA, du nom de cette prostituée mineure, a fait couler beaucoup d’encre dans la presse hexagonale. Deux joueurs ( Frank Ribéry et Sydney Govou) ont été entendus.

NICE, mal en point il y a deux mois, vient d’assurer son maintien, grâce à un très beau bilan du nouvel entraîneur, Eric Roy, qui a pris 14 points en 7 matches.

LUDOVIC GIULY est poussé vers la sortie au PSG.

EFSTATHIOS TAVLARIDIS, défenseur de Saint-Etienne (ex-Lille) a signé un contrat de trois ans avec Larissa.

CHRISTOPHE GALTIER, qui fait du bon boulot depuis qu’il a repris le poste d’entraîneur de Saint-Etienne, a été reconduit par son président Bernard Caïazzo.

LA DNCG a tiré la sonnette d’alarme pour le prochain exercice et prévoit un déficit de 100 millions d’euros pour les clubs de L1/L2. En cause ? La baisse des droits TV et la trop grande importance des salaires dans le budget.

STÉPHANE VANDE VELDE

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