C’était moins drôle

l BRYAN ROBSON

 » Je lui dois mon transfert de Lens à Middlesbrough, il avait dépensé 3 millions pour moi. Au début, ça s’est très bien passé : j’étais devant avec Alen Boksic, un attaquant qui m’avait fait rêver quand il était à Marseille alors que j’étais ado. J’ai vite marqué des buts. Puis, l’équipe a connu un creux et Bryan Robson m’a fait tomber du navire.  »

l FRACTURE DU CRÂNE

 » Dans un match avec Middlesbrough contre West Brom, je fais une reprise de la tête, le ballon s’écrase sur la transversale et ma tempe tape sur le front d’un défenseur de 95 kg avec une tête deux fois comme la mienne ! Je n’ai gardé aucun souvenir de la phase. Je me souviens seulement de mon réveil dans l’ambulance. Geremi était avec moi : lui en godasses, moi avec une couverture sur le corps. Je ne comprenais pas tout et j’étais extrêmement énervé. Il a dû me calmer. Plus tard, j’ai vu les images à la télé : impressionnant.  »

l METZ

 » J’ai quitté l’Angleterre pour repasser quelques mois en France et m’y relancer, avant de retourner à Middlesbrough. J’ai sacrifié la CAN 2002 : je ne pouvais pas aller à ce tournoi quelques semaines après avoir signé pour une demi-saison dans un club qui me considérait comme un vrai renfort. Au final, ça s’est très mal passé. Albert Cartier m’avait fait venir, il a été très vite viré et remplacé par Gilbert Gress, qui ne m’a jamais adressé la parole.  »

lNICE

 » Je sortais d’une bonne saison avec Sedan mais je me suis retrouvé face à un coach qui avait ses idées, son équipe, son système pour toute la saison : Frédéric Antonetti. Il était tout à fait fermé, c’est le genre d’entraîneur dont les conceptions n’ont aucune chance d’évoluer au gré des semaines, des matches, des résultats. Et de toute façon, Nice ne faisait pas un mauvais championnat, donc on ne pouvait pas vraiment lui donner tort. J’ai compris dès le début que je ne pourrais pas bousculer sa hiérarchie et j’ai vécu une saison très triste. Ma consolation a été la CAN : j’ai joué, j’ai marqué et nous sommes allés en finale.  »

l QATAR

 » Bof ! Je m’étais parfois amusé en Arabie Saoudite parce que j’étais dans le meilleur club, mais au Qatar, j’étais dans une équipe modeste et je n’en conserve pas des grands souvenirs. Le seul point positif, c’était le salaire. « 

l TURQUIE

 » J’ai cassé mon contrat à Diyarbakirspor en janvier dernier parce qu’il y avait plein de problèmes. C’était une équipe promue, les résultats ne suivaient pas, je ne m’entendais pas avec le coach, le club était hyper mal organisé à tous les étages et je n’étais pas payé… Plus de 15 joueurs sont partis en cours de saison, ça veut tout dire. « 

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