C’était hier…

Speedy ou Mobylette ?

Danny Boffin :Speedy parce que c’était mon surnom en Belgique. Mobylette, c’était pour les Français.

La victoire en Coupe avec Liège ou avec Anderlecht ?

Avec Liège. Parce que c’était un petit club. Et parce que quand on regarde ce qu’il est devenu entre-temps… J’ai gagné trois titres et une Coupe de Belgique avec Anderlecht, mais ce n’était que normal. Triompher avec Liège, c’était comme soulever la Coupe du Monde. Quand nous sommes revenus à Rocourt, le stade était bondé : ça donnait des frissons.

Luc Nilis ou Robert Pirès ?

Pirès, qui m’a ébloui quand nous étions coéquipiers à Metz. Nilis était un attaquant de pointe terrible, mais le Français avait plus d’atouts. Il pouvait jouer numéro 10, deuxième attaquant ou sur les flancs. Il savait presque tout faire.

Ton but avec Anderlecht dans le match fou à Brême ou ton seul but avec les Diables ?

Le goal à Brême pour plusieurs raisons : il était magnifique, c’était la Ligue des Champions et c’était un match à rebondissements (de 0-3 à 5-3) qui est resté dans les mémoires. Je pourrai toujours dire que j’ai marqué une fois avec l’équipe nationale, mais ce n’était que dans un match amical contre la Colombie.

Le titre raté avec Metz en 1998 ou la troisième place au Soulier d’Or en 2002 ?

Timmy Simons a eu le Soulier d’Or mais cela ne m’a pas trop perturbé. Dans ce référendum, si ta tête ne plaît pas à ceux qui votent, tu n’as aucune chance. L’échec dans la course au titre a été bien plus pénible. Lens a été champion uniquement parce que cette équipe avait une meilleure différence de buts : ça fait mal.

La défaite en finale de la Coupe de la Ligue avec Metz en 1999 ou la finale de Coupe de Belgique perdue avec Saint-Trond en 2003 ?

Deux mauvais souvenirs, je les mets sur le même pied. Au Stade de France, il y avait 80.000 personnes et une ambiance de folie. Metz ne devait jamais perdre ce match mais Lens a marqué le seul but. Un bête goal tombé de nulle part. Avec Saint-Trond au Heysel, c’était pénible aussi. Tout le monde nous voyait gagner les doigts dans le nez contre La Louvière, le stade était jaune et bleu mais nous cochonnons notre première mi-temps et sommes battus sans discussion.

La Coupe du Monde 1994 ou 2002 ?

Les Etats-Unis en 1994, sans hésiter. Parce que là-bas, j’ai joué. En 2002, je ne suis pas monté une seule minute et je l’ai mal vécu parce que je sortais d’une saison de malade avec Saint-Trond. Quand tu pars à un tournoi en Asie, c’est pour jouer. Je râlerai toujours de ne pas avoir été aligné ne fût-ce qu’une demi-heure.

Robert Waseige ou Johan Boskamp ?

Waseige parce que c’est lui qui a fait de moi un joueur de D1 à Liège. Il a lancé ma carrière. J’ai gagné des titres avec Boskamp à Anderlecht mais il avait une sacrée équipe : Philippe Albert, Nilis, Marc Degryse, Johnny Bosman, etc.

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