« C’est une catastrophe si Anderlecht n’est pas champion ! »

Anderlecht peut-il tout perdre ? Quel est le réel niveau de Bruges ? Gand peut-il passer un palier ? Le Standard a-t-il assez de qualités ? Genk peut-il sauver sa saison ? Le consultant belge n°1 répond à toutes les questions.

I. Anderlecht n’est pas assez exigeant

Comment expliquer les mauvaises prestations des Mauves ces dernières semaines ?

Marc Degryse : C’est le club à battre. Lors des matches au sommet, les Mauves ont montré qu’ils avaient l’équipe avec le plus de qualités. Surtout après le nouvel an grâce à quelques matches de haut vol à domicile comme face à Bruges, Gand ou Genk. Quant aux mauvaises prestations des dernières semaines, j’estime que cela est dû à un problème de mentalité. N’oublions pas non plus que durant toute la saison, ce fut mauvais en déplacement. On sent que l’équipe n’est pas motivée à 100 % quand elle évolue hors de ses bases. Les cadres n’ont pas la volonté de répéter les prestations chaque semaine. Et pourtant, un joueur pro doit être capable de se motiver même chez une petite équipe. Si les vedettes sont capables de faire la différence à la maison pourquoi n’est-ce pas le cas en déplacement ? C’est un manque de professionnalisme. C’est la seule explication que l’on peut donner.

N’y a-t-il pas non plus une baisse de forme chez certains ?

C’est impossible de prester à haut niveau pendant 30 matches. Jovanovic symbolise peut-être celui qui connait le plus de hauts et de bas. Si l’on se rappelle son parcours au Standard, il était aussi irrégulier. C’est un joueur qui a toujours une explication à ses propres problèmes mais à partir d’un moment, il faut être capable de réfléchir de manière collective.

Certains avancent également une absence de fonds de jeu.

C’est un reproche qui remonte à plusieurs années. Anderlecht est incapable de construire de l’arrière. Et Jacobs en est parfaitement conscient. Safari montre certaines qualités mais il n’a pas encore la personnalité pour aller au bout de ses actions. Il se satisfait de jouer derrière Jova et se braque sur ses tâches défensives. Il ne faut pas non plus attendre de Wasilewski de sortir un ballon, de dribbler. Même chose pour Juhasz. Dans la compétition belge, Anderlecht n’a pas besoin de partir de derrière car les attaquants se chargent de faire la différence. En Europe par contre… Les défenseurs n’ont pas la technique de ceux de l’AZ pour construire de l’arrière. Avec Biglia et Kljestan, on compte six éléments dont la tâche principale est de récupérer le ballon. Si l’Argentin joue plus haut, le risque existe d’être pris en contre. Par conséquent, Anderlecht se repose trop sur ses quatre offensifs. Et il ne faut pas non plus espérer d’un attaquant d’être aussi régulier qu’un élément défensif. Il est davantage dépendant de ses équipiers et de sa forme personnelle qu’un défenseur qui doit être capable d’être à niveau tout au long de la saison. Mais même avec ses faiblesses, Anderlecht reste le grand favori.

Le retour de Bruges ne doit pas l’effrayer ?

Anderlecht devrait déjà être champion s’il n’avait pas laissé autant de points aux petits. Contre une équipe comme OHL, ça doit être deux fois 4-0 mais au final il n’y a qu’un point de pris. Si Anderlecht n’est pas champion, c’est une catastrophe.

L’absence de Suarez s’est fait sentir lors des dernières sorties où le manque de mouvements était criant. L’Argentin est-il le joueur le plus important ?

Certainement. Il était le seul qui montrait de la régularité après la trêve, le seul qui ne se cachait pas et ce malgré la médiatisation de son Soulier d’Or, ce qui n’est pas évident. Il est beaucoup plus présent que Mbokani ou Jovanovic. Gillet connaît également un creux, il devrait peut-être davantage se concentrer sur son jeu que sur ses buts.

Où Anderlecht doit-il se renforcer ?

En défense. Au poste de back droit et il faudrait apporter aussi de la concurrence à Juhasz. Anderlecht devrait acheter un peu plus de joueurs de foot derrière.

Est-ce que comme certains l’évoquent, ça reste le meilleur Anderlecht depuis Köller-Radzinski ?

Au niveau de la qualité, oui. On a pu voir que quand ça tournait, c’était très bon. Mais le véritable potentiel de l’équipe, on ne l’a vu qu’à trop peu de moments.

La faute au coach ?

Il devrait se montrer plus exigeant. Quand tu t’appelles Anderlecht et que tu ne gagnes aucun déplacement avec plus d’un but d’écart comme c’est le cas cette saison, il y a un vrai problème d’ambition. La barre n’est pas assez haute pour un joueur ou un entraîneur d’Anderlecht. Il faut être plus exigeant dans la manière, pas seulement au niveau du bilan comptable.

Jacobs arrive-t-il au bout de son parcours ?

Les dirigeants ont dit que c’était leur Arsène Wenger… Mais je ne sais pas si on est prêt en Belgique à parier sur le long terme au niveau coaching.

Quand Roger Vanden Stock parle de disputer la finale de l’Europa League, on a le droit de sourire non ?

Je connais Roger : quand il fait ce type de déclarations, je ne pense pas qu’il y croit mais c’est sa manière à lui de se montrer ambitieux. Par contre s’il le pense, c’est qu’il n’a pas bien évalué son noyau. Avec les joueurs à la disposition de Jacobs, c’est impossible. Il faut être plus complet, être capable en Europe de jouer à onze, attaquer à onze comme l’AZ nous l’a montré. Et non pas compter uniquement sur tes attaquants.

C’est utopique de penser qu’un club belge rejoue une finale européenne ?

Oui, même si on doit être capable d’aller plus loin, d’éliminer Hanovre ou l’AZ. Si un club comme Nicosie se retrouve dans les derniers huit en Ligue des Champions, on doit pouvoir le faire aussi. Si un club belge n’a plus joué une demi-finale depuis près de 20 ans, il serait idiot d’en demander trop. En revanche, arriver en quarts comme le Standard il y a deux ans, c’est un objectif réaliste.

II. Bruges doit renforcer son milieu

Quand Daum déclare qu’Anderlecht est déjà champion, on doit comprendre ça comment ?

C’est un jeu de sa part. Je sais qu’il a été impressionné par Anderlecht quand Bruges s’est déplacé au Parc en janvier d’où il est reparti avec un 3-0. Anderlecht était solide et décisif, ce que Bruges était incapable de faire à ce moment-là. Par contre, aujourd’hui il met intentionnellement la pression sur l’adversaire. Son but, c’est de jouer le titre. Il a une réputation à défendre.

Daum est le coach de D1 avec le meilleur pourcentage de points. Derrière ces chiffres y a-t-il une part de chance ?

Non. Il a entraîné et coaché son groupe afin de réaliser des résultats. C’est uniquement pour ça qu’on est venu le chercher. Le but, c’est de gagner et cela passait par installer une bonne mentalité chez les joueurs. A ses débuts, c’était catastrophique au niveau du jeu car les joueurs ne pensaient qu’à leur tâche défensive et oubliaient de prendre des initiatives. Il faut rappeler que Bruges est un jeune groupe, inexpérimenté, où la plupart des joueurs n’est pas habitué à jouer le titre. Daum demandait de la patience pour former une équipe de compétiteurs. Après les deux défaites de rang à Anderlecht et Malines, je pensais que ça allait être compliqué mais l’équipe a su relever la tête. Sans pour autant que le jeu soit flamboyant, la confiance est revenue dans le groupe et on peut voir par moments des séquences de jeu intéressantes. Je ne vois toutefois pas Bruges terminer premier.

Le groupe n’a pas assez de qualité ?

C’est en dessous d’Anderlecht, c’est évident. Comparons les deux attaques : Akpala réussit un superbe deuxième tour mais il est loin du potentiel de Mbokani. Thomas Meunier a un véritable avenir mais il manque d’expérience, de finesse dans son jeu. Vazquez et Refaelov ont trop de bas. Si tout le monde est là, l’équilibre n’est pas comparable à celui d’Anderlecht. Le retour de Vadis sera un plus car que ce soit Van Acker ou Zimling, tous les deux ont montré leurs limites. En perte de balle, Bruges souffre, les défenseurs sont livrés à eux-mêmes. Le milieu doit être renforcé. OK pour Vadis et Zimling mais le reste n’est pas à la hauteur du Club.

La défense a aussi souvent été pointée du doigt…

Figueras a été un maître achat bien qu’il ait connu une période un peu difficile. Stenman était sur le point de trouver son rythme avant d’être arrêté par une blessure. Il n’a pas été remplacé faute d’un noyau trop court. Sur dix matches éprouvants comme ceux qui arrivent, ça va compter dans la balance.

Quelle est la principale force du Club ?

Daum a su imprégner à ses joueurs une mentalité de guerrier. Il a remis de la discipline dans le groupe, sa sévérité n’étant plus à prouver. Avant on avait des gamins qui s’amusaient, qui jouaient au foot, aujourd’hui ils travaillent, ils font leur métier : c’est une grande différence.

Est-ce que le départ de Dirar est une lourde perte ?

C’est un excellent joueur mais les dirigeants étaient obligés de le vendre à ce prix. Quand Daum se plaint en disant qu’il a perdu son meilleur joueur, c’est du cinéma. Même si Dirar était dans une grande forme avec Daum, la perte n’est pas comparable à celle d’Anderlecht avec Boussoufa l’an dernier où le jeu était articulé autour de lui. Avec la présence de Dirar, Bruges aurait certainement inquiété davantage Anderlecht car Meunier ou Bakenga sont trop jeunes pour être efficaces et réguliers sur la distance.

Que penser de la politique des transferts du Club ? Neuf mois après leur  » campagne de pub  » du début de saison, peut-on estimer que la nouvelle direction brugeoise a réussi son coup ?

Les dirigeants voulaient faire table rase du passé et ils l’ont fait. On doit désormais attendre deux-trois ans pour estimer si leurs choix étaient judicieux. Ils ont élargi leur rayon de scouting, on voit par exemple un joueur comme Bacca arriver de Colombie. Ce n’est, jusqu’à présent, clairement pas une réussite mais d’autres pioches ont équilibré la balance. Je remarque que la direction a une vision et elle sait où elle veut arriver. Peut-être qu’expliquer sans arrêt au monde extérieur ce vers quoi on tend n’est pas très malin. Penser qu’il n’y a qu’une seule manière pour atteindre un résultat, le faire savoir, dicter une charte, etc : je pense que cela a un peu irrité les autres clubs. Il vaut mieux parfois garder sa popote pour soi.

III. Gand et le non-respect des consignes

Gand enchaîne des périodes de haute conjoncture suivies de périodes difficiles. A quoi est-ce dû ?

Les problèmes sont arrivés quand des joueurs-clés comme El Ghanassy ou Brüls ont baissé de niveau. Quand, dans le système de Sollied, les flancs jouent comme dans des équipes de jeunes, à dézoner, à la jouer perso, ça crée tout un dysfonctionnement. Et puis individuellement, le potentiel offensif n’est pas suffisant pour jouer le titre. Le meilleur onze du Standard dispose davantage de qualités que celui de Gand.

Sollied a su donner un élan nouveau en début de saison, avec un football positif, d’autant que les joueurs n’avaient pas la Coupe d’Europe dans les pattes. Mais ça a coincé dès que certains joueurs ont oublié les consignes. Brüls est un bon joueur sauf quand il se met à dribbler quand il ne doit pas, quand il se déplace là où il ne faut pas, ou quand il n’est pas là pour réceptionner un centre au deuxième poteau.

Est-ce que Gand ne souffre pas de son absence de palmarès et de culture de la gagne ? Cela enlève de la pression sur les joueurs ?

Peut-être, d’autant que Sollied n’est pas réputé pour être un motivateur. C’est un très bon technicien, un très bon tacticien mais ce n’est pas lui qui va tirer les joueurs vers le haut psychologiquement. Ce sont ces derniers qui doivent être capables de le faire grâce au système mis en place. Et je remarque que certains n’en sont pas capables. Le club, à travers ses dirigeants, essaie d’inculquer une mentalité de gagnant mais il est encore trop tôt pour rêver du titre. Le début de compétition était un trompe l’£il. La deuxième place, c’est d’après-moi le maximum à espérer.

IV. Le Standard doit se montrer patient

Le Standard est-il à sa place ?

Il a connu un début de saison très difficile : pas de système de jeu, pas d’équilibre, des joueurs qui arrivent au compte-gouttes. Le point négatif, c’est évidemment cette élimination en Coupe de Belgique. Perdre contre le Lierse de cette manière, c’est navrant. La débâcle à Hanovre est aussi encore dans toutes les têtes même si les joueurs se sont bien repris en championnat. Mais on ne peut pas dire que le club réalise une mauvaise saison.

A quel niveau cela coince-t-il ?

Je ne suis pas convaincu par la défense. Avec son axe central, Kanu-Felipe, tu n’es jamais rassuré, tu te demandes ce qu’il va leur passer par la tête. A gauche, Pocognoli a connu une bonne période mais il commet encore trop d’erreurs de positionnement. Pour quelqu’un de 24 ans avec une telle expérience, ce n’est pas normal. A droite, Ciman n’est pas à la hauteur pour une équipe du top. Il faut des alternatives. Goreux prouve qu’il est capable de se débrouiller à ce poste mais est-ce suffisant ? Offensivement, s’ils sont tous fit avec derrière des gars comme Van Damme, Seijas ou Bia, c’est très intéressant. Le problème réside dans cette recherche d’équilibre qui n’est pas facile à trouver. Riga dispose d’un noyau qui peut faire mal à tous les clubs belges mais pour que la sauce prenne totalement, il faut se montrer patient. Cette saison, on ne pouvait pas en attendre davantage.

Des joueurs-clés sont partis et ont été remplacés par un nombre important d’arrivées. Quel regard porter sur la campagne des transferts ?

Elle n’est pas mauvaise. Quelqu’un comme Vainqueur affiche d’évidentes qualités et il peut encore passer des paliers. Il doit être capable d’assumer le rôle de meneur de jeu défensif, un peu comme Biglia. On voit qu’il est éprouvé par la saison et la multiplication des matches et ça se ressent dans son jeu de passes. Je le répète, il faut laisser du temps aux nouveaux joueurs. On ne peut pas demander à un jeune comme Bjarnason d’être performant dès son arrivée. Il y a pas mal de joueurs intéressants dans le noyau mais ils ne sont pas encore arrivés.

La perte de qualité avec la saison dernière est marquée, non ?

Personne n’est capable de tirer son équipe comme l’a fait Witsel dans les play-offs de la saison dernière où il fut incroyable. Carcela était aussi capable de réaliser des actions individuelles. A ces départs, vous ajoutez la blessure de Cyriac, un Tchité qui a connu une saison difficile et on comprend très vite qu’il est impossible d’avoir les mêmes espérances que la saison dernière. Le retour de Van Damme est évidemment une bonne chose d’un point de vue mentalité mais techniquement il est davantage dépendant de joueurs comme Witsel qui sont capables de prendre le jeu à leur compte.

Quelle analyse fais-tu du coaching de Riga ?

Ce n’était vraiment pas évident pour lui et je trouve qu’il a été à la hauteur. S’il arrive à décrocher un ticket européen, il aura réussi son boulot. Il a trouvé des solutions après quelques couacs comme celui d’Anderlecht. Ou après le match face à Hanovre, où il a éliminé Kanu, mis des joueurs importants sur le banc : on ne peut pas dire qu’il ne prend pas ses responsabilités. Il a essayé le 4-2-3-1, le 4-4-2, finalement ça n’a que très peu de différences. Tout dépend des joueurs que vous avez à votre disposition et de leur forme du jour. Je dois dire que pour une première année de coaching au top, Riga m’a semblé très serein dans ses décisions, dans ses prises de parole. Si Daum demande de la patience, je crois que Riga peut certainement en recevoir également. Quand Daum est arrivé, l’équipe avait de mauvais résultats mais développait un bon football. Ici, Riga a dû rebâtir une équipe qu’il a quand même réussi à amener en huitièmes de finale de l’Europa League, ce qui n’est pas rien.

V. Genk avec Been en mode Koster

Pensais-tu que Genk allait connaître autant de difficultés à se qualifier ?

Genk est la déception de la saison même si les champions en titre ont su se qualifier in-extremis pour les play-offs. L’an dernier, l’équipe évoluait au-dessus de son niveau, cette saison en dessous. Le départ de Courtois fut évidemment une énorme perte. C’est lui qui a offert le titre à Genk l’an dernier en gagnant à lui seul plus de dix points. Le nombre élevé de blessures n’a évidemment rien arrangé, tout comme les rumeurs de transferts qui ont touché des éléments-clés comme De Bruyne ou Vossen. Je ne vois pas Genk jouer la Coupe d’Europe l’an prochain. Genk est incapable de jouer un bon match durant 90 minutes. C’est soit le début qui est mauvais, soit la fin. Individuellement, les joueurs n’ont pas atteint leur rendement optimal à cause d’un manque de collectif.

Been est-il le grand responsable de ces mauvais résultats ?

J’ai l’impression qu’il connaît les mêmes problèmes que Koster. Been est quelqu’un d’ouvert, d’agréable mais il n’a pas réussi à amener ses joueurs vers leur meilleur niveau comme Vercauteren en a été capable. A sa décharge, il est arrivé dans des circonstances difficiles et je tiens à souligner qu’il n’a jamais cherché d’excuses malgré une campagne de transfert foireuse. Je crains aussi que si Genk passe à côté d’une qualification européenne, cela signifiera la fin pour lui.

VI. Le Courtrai du nouveau Vanhaezebrouck

Comment expliquer la superbe saison de Courtrai, l’invité surprise de ces play-offs ?

Il y a deux personnes que je mettrais en exergue : d’abord, l’ex-président Jean-Marc Degryse, malheureusement décédé cette année, qui a réussi à bâtir une belle équipe avec peu de moyens. Et bien sûr Hein Vanhaezebrouck qui a réussi à imposer son 3-4-3 à une formation comme Courtrai et l’amener dans les play-offs. En Europe, hormis Naples, il existe peu d’équipes qui évoluent avec le même système. Dans cette équipe, on ne retrouve pas de vedettes mais des joueurs revanchards dont Vanhaezebrouck a su exploiter le potentiel. L’ambiance est restée très bonne, même des joueurs comme Veselinovic ou Chavarria, qui ont dû cirer le banc, n’ont pas protesté. Je crois aussi que Vanhaezebrouck a su tirer les leçons du passé. Quand il est arrivé à Genk, il a cru que tout le monde devait l’écouter et marcher au pas. C’est un peu le problème des jeunes entraîneurs comme Glen De Boeck ou Jacky Mathijssen qui pensent détenir la vérité. Mais en football, ça ne marche pas comme ça, il faut savoir rester humble et être à l’écoute de son entourage ou des médias. Vanhaezebrouck me donne l’impression d’avoir les pieds sur terre aujourd’hui.

PAR THOMAS BRICMONT

 » Anderlecht devrait acheter un peu plus de joueurs de foot derrière.  »  » En Europe, il faut être capable d’attaquer à onze comme l’AZ nous l’a montré.  »  » On avait des gamins qui s’amusaient à Bruges, aujourd’hui ils travaillent, ils font leur métier.  »  » Riga dispose d’un noyau qui peut faire mal à tous les clubs belges. « 

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