C’est sûr, c’est pas Kaká

L’AC Milan loue le Brésilien Rodrigo Izecson dos Santos Leite (23 ans depuis jeudi dernier), surnommé Digão, au Standard pour un an. Il est le frère de Ricardo Izecson dos Santos Leite (26 ans), alias Kaká, l’avant des Rossoneri. Digão a également entamé sa carrière à São Paulo et a rejoint Milan en 2004-2005. L’AC l’a prêté deux saisons à Rimini (Série B) avant de le reprendre en 2007-2008. Mais l’arrière n’est monté qu’une seule fois au jeu et a disputé deux matches de Coupe. Ce qui est quand même peu quand on se rappelle tous les problèmes de sélection en défense auxquels a été confronté Carlo Ancelotti.

 » Il est défenseur central « , explique le directeur technique Dominique D’Onofrio.  » Un garçon d’avenir. Il est fort de la tête, rapide compte tenu de sa constitution (1,94m, 93 kg) et il possède beaucoup d’intelligence de jeu. On ne peut comparer les frères, puisqu’ils évoluent à des postes différents, mais on reconnaît certaines touches techniques. Je ne connais pas encore ses points faibles car je ne l’ai vu que sur dvd.  »

Lors de ses 23 présences en Série B (6 la première année et 17 la seconde), Digão n’a pas épaté le staff technique de Rimini.  » Le garçon est gentil et très sérieux et ne semble pas accuser le coup avec la comparaison que l’on fait avec son frère. Il est conscient qu’il est moins doué que lui. Malheureusement, ce sont les gens qui n’arrêtent pas de lui rappeler qu’il est le frère de l’autre. En tout cas, il n’a pas hésité à faire venir Kaká lors d’une réception que nous avons organisée et les deux frères avaient l’air de très bien s’entendre « , précise-t-on à Rimini.

D’accord pour la personnalité mais que vaut-il comme joueur ?  » Il possède une très bonne technique pour un défenseur central mais il ne parvient à s’imposer que par son physique. Il manque de vitesse et n’a pas un sens inné de l’anticipation. Il n’est pas assez agressif et ne brille donc pas vraiment dans le 1 contre 1. Le niveau de la D1 italienne est trop élevé pour lui. En Belgique, il peut progresser mais quand on voit la jeune génération qui a joué à Pékin, on peut se demander, s’il est vraiment plus fort que ceux que l’on a vu battre l’Italie aux Jeux olympiques « , précise-t-on encore du côté de Milan, cette fois-ci.

NICOLAS RIBAUDO ET KRISTOF DE RYCK

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