» C’EST LA VRAIE VIE MAINTENANT « 

L’ancien défenseur anderlechtois est employé au même titre que Johan Walem, par la société de production Woestijnvis et son arrivée sur Belgacom TV a fait grincer des dents. Notamment Rodrigo Beenkens qui avait critiqué ces venues.

Comment avez-vous atterri à Belgacom TV ?

Une semaine avant le début du championnat, Marc Delire m’a appelé pour savoir si l’aventure me tentait. J’ai accepté dès mon retour de vacances. Je n’avais rien d’autre de toute manière !

Votre nom n’a-t-il pas aussi circulé au Brussels, pour la cellule commerciale ?

C’était une idée de Johan Vermeersch. Il me voyait accueillir les gens, une bouteille de champ’ à la main, ce qui n’est pas du tout mon truc…

En quoi votre profil intéresse-t-il Marc Delire ?

Ce n’est pas de la prétention, mais en Belgique, il n’y en a pas dix qui ont mon vécu. Johan Walem ou moi, on a nos entrées partout, cela facilite les contacts. Avec notre passé de joueur, on dégage quelque chose de sympa dans nos interviews qui ressemblent plus à des discussions.

Comment qualifiez-vous vos débuts ?

J’ai eu la chance de me roder aux techniques du métier car on était moins visible que sur d’autres chaînes. J’avais aussi un déficit concernant les joueurs : quand j’ai vu le nom de Dembele en équipe nationale, je pensais que c’était le joueur du Standard. Maintenant, je connais tous les joueurs de Zulte et de Roulers. Par contre, je suis incapable de vous dire à quoi ressemble un type comme Gill… Swerts, c’est ça ? (Ndla : le médian d’ADO Den Haag qui a déjà joué pour les Diables).

Qu’est-ce qui vous change le plus par rapport à votre ancien métier ?

Après 20 ans le nez fourré dans le gazon, on s’aperçoit que l’on fait un métier d’assisté ! Il y a toujours quelqu’un pour s’occuper de nous. Les footeux sont des privilégiés. Aujourd’hui, c’est la vraie vie.

Avec votre image d’Anderlechtois pur jus, ça ne doit pas être simple dans tous les stades ?

Ça se passe bien. Lors du dernier Standard-Anderlecht, j’ai eu droit à quelques  » sale mauve  » mais rien de grave. A Bruges, par contre, je ne fais plus le bord du terrain. La dernière fois, j’ai été agressé pendant tout le match. Ils ont un public particulier là-bas…

Pourriez-vous replonger dans le foot ?

Je ne me vois pas entraîner une équipe de Promotion ou de D3. Si j’y retourne, ce sera avec Anderlecht ou avec Lucien D’Onofrio. Je vise le haut du panier…

T.B.

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