C’est la guerre !

L’affaire Van Damme a ravivé les conflits d’autrefois entre les deux ténors. Enquête.

Au-delà du résultat, anecdotique à ce stade de la compétition, le véritable enjeu du clash entre Anderlecht et le Standard sera le prestige. La souveraineté des Mauves, perceptible pendant bon nombre d’années, a été mise à mal par les deux titres consécutifs des Rouches en 2008 et 2009. Des sacres doublés, par ailleurs, de prestations autoritaires sur la scène européenne (remember Liverpool et Everton, notamment) alors que le RSCA, au même moment, était réduit à la portion congrue face au Bate Borisov. Et ce n’est évidemment pas sa nouvelle déroute à Lyon qui va changer la donne, à l’heure où les Liégeois, eux, s’apprêtent à effectuer leur grande entrée en Ligue des Champions.

Au stade Constant Vanden Stock, cette situation agace, voire irrite. Dans le chef du manager général Herman Van Holsbeeck, entre autres, outré qu’on évoque subitement une hégémonie des  » Principautaires  » alors que le Sporting tient le haut du pavé depuis plus d’un demi-siècle. Un homme qui n’a pas hésité, non plus, à pointer un doigt accusateur en direction des Liégeois à la faveur du dernier différend qui a opposé les deux clubs : l’affaire Jelle Van Damme.

A Sclessin, c’est la stupeur et avant que Dominique D’Onofrio ne nous affirme que  » le Standard est bel et bien spectateur de tout cela. « , une source fiable et indépendante du club a été précise :  » Des proches de Jelle Van Damme ont sondé les Rouches afin de savoir si un transfert de l’arrière anderlechtois les intéressait…  » Côté mauve, le son de cloche affirme le contraire.

Les frères d’armes sont clairement redevenus les frères ennemis d’autrefois. La jalousie est le poison de cette guerre, version moderne du mythe biblique Caïn et Abel. Qui est Caïn, qui tua son frère ?

Van Holsbeeck accuse, Pierre François se défend

Petit récapitulatif des événements : aux prémices de l’entrée en matière des Mauves sur la scène continentale face à Sivas-spor, le latéral gauche des Bruxellois avait demandé à Herman Van Holsbeeck l’autorisation de pouvoir faire l’impasse sur cette rencontre. Motif ?

Voici l’explication de Van Holsbeek :  » Lors du stage au Portugal en juillet, Jelle m’a avoué qu’il était suivi par un club appelé à disputer la phase des poules de la Ligue des Champions et que cet intérêt ne le laissait pas indifférent. Comme il n’avait pas voulu en dire plus sur l’identité du candidat-acquéreur, j’ai passé en revue les possibilités. Connaissant l’attrait du joueur pour la Premier League, j’ai d’abord songé à un club anglais avant de me raviser car le Top4 là-bas, composé de Manchester United, Chelsea, Liverpool et Arsenal, me semblait quand même hors de portée pour lui. Idem pour les représentants des autres nations fortes comme l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne. En procédant par élimination, j’ai remarqué qu’il restait entre autres le Standard parmi les participants certains au bal des champions. J’ai demandé au joueur s’il s’agissait des Rouches mais il est resté dans le vague, une fois de plus. J’ai finalement eu la puce à l’oreille suite à des bruits de vestiaire. A cette époque de la saison, les conversations vont évidemment bon train entre les joueurs pour savoir ce que l’avenir immédiat leur réserve. Au Sporting, certains, comme Lucas Biglia ou Jan Polak, n’avaient pas caché leur intention de changer d’air le cas échéant. Il est dès lors normal qu’ils s’épanchent d’eux-mêmes ou qu’on les interroge à ce propos. Et c’est précisément lors de tels échanges que le nom du Standard est tombé. Du coup, je savais à quoi m’en tenir. J’ai fait remarquer à Jelle qu’un transfert n’était pas à l’ordre du jour et on en est resté là « .

HVH pensait le dossier classé mais c’était compter sans un article paru dans le Laatste Nieuws avant le match crucial contre les Turcs. On pouvait y lire que Jelle Van Damme désirait renoncer à cette joute pour préserver ses chances de jouer sur la plus haute scène européenne cette saison encore !

 » Mon sang n’a fait qu’un tour « , rappelle Van Holsbeeck.  » Et j’ai dit à Jelle que s’il ne jouait pas, il serait mis à l’amende et versé dans le noyau B. Finalement, il est revenu à de meilleurs sentiments et a présenté ses excuses à tout le monde. Pour moi, dans ces conditions, tout était oublié « .

Ou presque. Car HVH n’en démord toujours pas : pour lui, le Standard a bel et bien voulu déstabiliser un Sportingman, et par là même tout le club, à un moment où une concentration maximale s’imposait. Dans l’immédiat, l’affaire ne porta d’ailleurs pas à conséquence sur le terrain, dans la mesure où le Sporting étrilla son adversaire turc par 5 à 0, avec un Van Damme toujours apprécié du public anderlechtois. Le joueur, qui ne s’est jamais exprimé dans les médias jusqu’ici, n’a jamais cité publiquement le nom du Standard. Pourquoi ? Parce que c’est faux ? Parce que c’est vrai ? Que craint-il ? Est-il manipulé par des agents de joueurs qui lui ont fait tourner la tête ?

Une autre lecture des faits que celle de Van Holsbeek est intéressante pour la compréhension de cette étrange affaire. Le Laatste Nieuws avait entendu parler du désir d’évasion du grand Jelle un mois avant de le révéler. Il était alors aussi question d’une piste menant soit à Fulham, soit à Aston Villa. A l’image de tous les journalistes régulièrement présents à Sclessin, Alain Ronsse du Laatste Nieuws n’ignorait pas que le Standard appréciait les atouts de Jelle Van Damme, comme c’était le cas d’Anderlecht pour Oguchi Onyewu ou Milan Jovanovic. Car ce n’était pas un secret… Interrogé sur le ou les Sportingmen qui ne détoneraient absolument pas au Standard, l’homme fort des Rouches, Lucien D’onofrio, avait aussi cité le nom de l’international à la faveur d’une double interview avec son pendant anderlechtois Roger Vanden Stock en cours de saison passée. De plus, lors d’un entretien de fin de saison avec des journalistes au Chêne Madame, Lucien D’Onofrio souligna encore les qualités de Jelle Van Damme dans une conversation à bâtons rompus. C’était une marque de respect et tous les médias (dont Sport/Foot) soulignèrent ce coup de chapeau en direction de la maison mauve.

L’élément neuf du Laatste Nieuws, c’était le désir de Van Damme de partir. Et sorti par le plus grand journal du pays (plus d’un million de lecteurs), et très lu par les nombreux supporters flamands d’Anderlecht. Mais si un autre journaliste du Laatste Nieuws, moins présent à Sclessin qu’Alain Ronsse, avait signé cet article, Van Holsbeeck aurait-il réagi de la même façon ? Estime-t-il qu’Alain Ronsse est téléguidé par le Standard ? Et pourquoi HVH n’a-t-il pas bougé en cours de saison quand les Liégeois vantaient déjà Van Damme ?

Ronsse ne veut plus ajouter son grain de sel dans le débat mais on devine que ses écrits concernaient bien plus Jelle Van Damme que le Standard. Il n’a pas écrit que Van Damme irait au Standard. Sa parfaite connaissance du Standard a-t-elle finalement été  » utilisée  » ?

Car cette affaire n’a-t-elle pas été déclenchée pour mettre fin à l’estime qui existe entre Roger Vanden Stock et Lucien D’Onofrio comme certains le pensent ? Machiavel est-il Bruxellois ou Liégeois ?

Dans les colonnes du quotidien Le Soir du mardi 18 août, Van Holsbeeck ne mâchait toujours pas ses mots :  » Je ne retire aucune de mes déclarations à ce sujet, au contraire. Ces dernières années, Anderlecht a été trop correct. Roger Vanden Stock a toujours voulu privilégier l’intérêt général. Mais, aujourd’hui, je pense que notre président a compris qui étaient ses vrais amis dans le milieu. Désormais, on sait à qui on a affaire et on ne laissera plus rien passer « .

Est-ce à RVDS de siffler la finde la récréation ?

Le lendemain, dans les mêmes pages sportives, Pierre François réagissait à son tour à ces propos, sortant pour la première fois du mutisme qu’il avait observé jusque-là :  » Le Standard n’a jamais pris, par sa direction, son entraîneur ou un intermédiaire, l’initiative pour le recrutement de Van Damme… Si on l’avait fait, cela se serait passé entre Lucien D’Onofrio et Roger Vanden Stock. Le Standard a toujours été d’une grande correction vis-à-vis d’Anderlecht, nonobstant le fait qu’à leur niveau, il y a eu des contacts auprès de joueurs comme Jonathan Legear, Mémé Tchité et Oguchi Onyewu.  »

Avec le recul, le directeur général du Standard nous précisa :  » Cette affaire peut-elle laisser des traces ? Oui, si le président d’Anderlecht ne signe pas la fin de la récréation. Vous savez, on n’est pas obligé de manger ensemble tous les soirs. Et on peut s’entendre à condition que l’interlocuteur soit juste et honnête. Je ne peux que le répéter : le Standard est injustement impliqué dans un débat qui ne le concerne pas. Jelle Van Damme a affirmé qu’il entendait partir. Pourquoi ? Je n’en sais rien, c’est le problème d’Anderlecht, pas le nôtre. Chez nous, il y aussi des joueurs qui clament régulièrement leur désir de partir avant de changer d’avis. Personne n’en fait un fromage. Le vestiaire anderlechtois a révélé les ambitions de Jelle Van Damme. A partir de là, le discours d’Anderlecht nous a heurtés. Ce n’était la première fois ces derniers mois. Après le penalty de Brian Ruiz raté à Gand, les affirmations et sous-entendus bruxellois ont dépassé les bornes. L’ancien Gantois était carrément qualifié de vendu. Moi, je me souviens qu’Anderlecht s’intéressait à un joueur de chaque équipe adverse en fin de championnat. A la place de Gand, j’aurais réagi car c’était grave : sa vedette était clouée au pilori sans vergogne. L’honnêteté et la réputation d’un homme étaient écornées pour expliquer l’échec ou la déception d’une autre équipe. Et puis il y a eu l’histoire des droits de télévision pour les tests matches, le fait de répéter sans cesse qu’Anderlecht aurait dû être champion grâce à sa meilleure différence de buts après les 34 matches de championnat, l’affaire Jelle Van Damme et le fait d’affirmer que son club est correct et de sous-entendre que le nôtre ne l’est pas : c’est trop, cela suffit. Notre deuxième titre consécutif n’a pas laissé indifférent. Celui qui doit réagir à Anderlecht sait ce qu’il doit faire.  »

Peu après les déclarations de Van Holsbeeck, Pierre François avait été taquin en lançant à la presse : « Il faut peut-être voir dans tout cela le signe d’une certaine fébrilité. Ou alors, c’est déjà l’impact de la nouvelle politique de communication mise en place par David Steegen.  »

Ce dernier réplique :  » Jelle Van Damme n’a pas de manager. Par le passé, c’est Lei Clijsters qui l’avait toujours conseillé. Après le décès du papa de Kim et Elke, il n’a pas confié ses intérêts à une autre personne. Nous ne voyons pas, dès lors, qui l’aurait conseillé à Sclessin. Quant à une démarche personnelle, elle eût été très étonnante aussi. Dans bon nombre de reportages, ces derniers mois, le joueur a toujours soutenu qu’Anderlecht était à ses yeux plus fort que les Rouches. Pourquoi aurait-il voulu se lier là-bas dans de telles conditions ? Non, la man£uvre vient bel et bien du Standard, qui lui a fait miroiter des chiffres mirobolants (on parle d’un salaire deux fois supérieur à celui du Rouche le mieux rétribué, ndlr). En matière de déontologie, on peut quand même s’interroger sur l’attitude d’un club qui prend langue avec un joueur encore sous contrat chez nous. Et la même remarque vaut pour le Laatste Nieuws qui a sorti l’article en question l’avant-veille de notre entrée en matière européenne. Tout cela n’est pas très reluisant.  » Notons quand même qu’un journaliste a fait son travail et que c’est trop facile de lui chercher des poux.

 » Cette affaire Van Damme ne tient pas la route. « , conclut Dominique D’Onofrio, directeur technique du Standard.  » Et, de toute façon, un tel transfert aurait été impossible à réaliser. Les Anderlechtois offrent des gros contrats à leurs joueurs. Il y a quelques années, nous étions intéressés par les services de Walter Baseggio. La direction des Mauves réserva une réponse ferme à son joueur : – Tu peux aller partout, mais pas au Standard. Baseggio s’est retrouvé à Mouscron.  »

Du côté de Roger Vanden Stock et de Lucien D’Onofrio, c’est le silence radio.

Eviter un nouveau camouflet après celui de Mbokani

Une chose peut être établie avec certitude. En plus de la considération de Lucien D’Onofrio, déjà évoquée, c’est un secret de Polichinelle que l’entraîneur des Liégeois, Laszlo Bölöni, tient Van Damme en haute estime. A l’occasion du premier test-match, au Parc Astrid, les deux avaient d’ailleurs longuement taillé la bavette lors d’une interruption du jeu. Et, en fin de partie, leur accolade avait été tout aussi franche, en dépit de ce qui s’était passé précédemment, sur la pelouse, entre le gaucher local et Onyewu.

On rappellera qu’au stade Constant Vanden Stock, les deux joueurs avaient eu un sérieux contentieux. L’Américain soutient toujours, aujourd’hui, qu’il avait été traité à trois reprises de dirty monkey par l’Anderlechtois. Via l’avocat Jean-Louis Dupont il a d’ailleurs déposé une plainte en justice. Van Damme, de son côté, nie avoir tenu des propos racistes mais observe avoir été chambré plus souvent qu’à son tour par Goosh. Si, dans une interview qu’il nous a accordée en tout début de saison ( Sport/Foot Magazine du 15 juillet, page 57) il prétend que l’ex-Standardman aurait de toute façon été le bienvenu, à ses yeux, au Parc Astrid, reste à voir comment lui-même eût été perçu en cas de passage à Sclessin. Les fans, là-bas, ne lui auraient-ils pas reproché son accrochage verbal avec leur ex-joueur ? A moins qu’au simple fait de générer l’idée d’un transfert au Standard, l’ancien club d’Oguchi Onyewu, contribue aussi à prouver aux yeux de tous qu’il n’est pas raciste.

Van Damme au Standard, c’eût été de toute évidence un nouveau camouflet, pour le RSCA, après le passage de Dieumerci Mbokani à Sclessin en 2007. C’est peu dire que beaucoup, au Parc Astrid, regrettent amèrement la cession de l’avant congolais, qui a contribué largement à la conquête du titre de ses couleurs en 2008 et 09. Et ce, en inscrivant notamment, à Anderlecht, le but prépondérant lors des test-matches au printemps passé. De quoi retourner encore un peu plus le couteau dans la plaie.

Par ailleurs, ces deux matches d’appui furent, pour le Standard, une autre manière de se faire valoir. Alors qu’en 1986, le manager du RSCA, MichelVerschueren avait profité d’une absence de réglementation en ce domaine pour imposer une formule en aller et retour contre le Club Bruges, cette fois-ci, c’est le Standard qui se fit bel et bien entendre par le biais de son directeur général, Pierre François. Celui-ci émit effectivement l’idée de disputer l’épilogue du championnat en une seule manche, à Paris. Même si l’ancien modèle fut en définitive retenu, l’action vint une nouvelle fois du Standard et la réaction d’Anderlecht. Idem, peu après, dans le cadre de la Kirin Cup. Alors que les deux clubs avaient décidé que le perdant ne devrait pas céder ses joueurs pour les besoins de cette épreuve, en raison d’une implication européenne plus précoce que le champion, le n°2 des Rouches revint sur les termes de l’accord, décrétant qu’aucun joueur du Standard ne prendrait la route du Japon…

Anderlecht donne le ton pendant 25 ans mais le Standard se rattrape

Un Standard qui donne le ton, on n’avait plus connu ça au Parc Astrid depuis belle lurette. Et plus précisément, à dater du titre conquis par les Rouches en 1983. Après coup, la fameuse affaire du match truqué contre Waterschei, allait à la fois décimer le noyau et contraindre l’homme fort de la maison, Roger Petit, à adopter un profil bas. Le centre de gravité du football belge se déplaça alors, au gré de ses errances, de Liège vers Anderlecht, dirigé d’une main de fer par Mister Michel, ou Bruges, le troisième ténor traditionnel, dirigé lui aussi par un grand connaisseur-ès-football : Antoine Van Hove. Le Standard ? Il ne pesait plus très lourd dans la balance dès ce moment, à l’image de son nouveau décideur, Jean-Marie Defourny, avocat de renom, certes, mais qui ne faisait manifestement pas le poids par rapport aux gros calibres bruxellois et brugeois, suite à une moindre maîtrise du milieu du ballon rond. Et des langues, également, ce qui a toujours limité son terrain d’action.

Hormis une coupe de Belgique glanée en 1993, les Rouches ne sont jamais parvenus à cette époque à défrayer la chronique sportive. Longtemps, ils durent se contenter des miettes laissées par les deux autres. Sur le terrain comme dans la coulisse. Alors qu’au début des eighties, les Liégeois pouvaient encore se gausser d’avoir obtenu le concours d’une star anderlechtoise de la trempe d’ Arie Haan ou d’un international néerlandais, actif lui aussi au Sporting, comme Johnny Dusbaba, la suite, hélas, n’allait pas être du même tonneau. En haut lieu, au Sporting, certains rigolèrent longtemps, en tout cas, des transferts de David Brocken ou encore de Tibor Selymes chez les Rouches. Car il s’agissait là de seconds couteaux dont les Mauves n’avaient aucune utilité. Tous deux se plantèrent d’ailleurs royalement, par la suite, à Sclessin. Il n’y a pas qu’au plan des transferts sortants, au demeurant, que les dirigeants du Sporting avaient le nez creux. Dans l’autre sens aussi, ils réalisèrent de bonnes affaires. Avec Jonathan Legear, par exemple, qu’ils délogèrent de la rue de la Centrale à 16 ans à peine. Sans oublier Mémé Tchité, dont ils obtinrent les services, en juin 2006, pour quelque 1,5 million d’euros. Un an plus tard, le même joueur était cédé au Racing Santander pour un montant cinq fois supérieur.

Sous cet angle-là, le Standard s’est également rattrapé. Avec Marouane Fellaini, ex-Anderlechtois qui plus est, cédé à Everton pour 18 millions d’euros. A la bourse des valeurs, les Rouches ont d’ailleurs supplanté les Mauves car les têtes de quelques-unes de ses ouailles (Dieumerci Mbokani, Steven Defour voire Axel Witsel) sont mises à prix pour plus de 10 millions. Au Sporting, personne n’a cette cote, pas même Mbark Boussoufa. De quoi susciter encore davantage de jalousies envers un club qui, de surcroît, aura le bonheur de participer sous peu à la lucrative Ligue des Champions. Une compétition qui était réservée au RSCA ces dernières années avant que les Rouches ne lui brûlent la politesse cette année. Une gifle de plus…

par pierre bilic et bruno govers – photos :belga

« C’est dans le vestiaire que Van Damme a laissé tomber le nomdu Standard. (Herman Van Holsbeeck) »

« Cette affaire peut laisser des traces si le président d’Anderlecht ne signe pas la fin de la récréation. (Pierre François) »

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