BUTCH TSHOMBA

Révélation de la première moitié de saison avec le BF Gand, Butch Tshomba est tombé dans l’anoymat à Mitteldeutscher.

Qu’est-ce qui vous a amené en Allemagne?

Butch Tshomba: Mon agent. Peu avant la reprise du championnat belge, en janvier, les dirigeants gantois m’ont averti qu’ils n’étaient plus en mesure de me payer. Je pouvais, donc, me chercher un autre club. J’ai bien failli rester au Tolhuis mais mon agent m’a proposé de rejoindre Mitteldeutscher. Cette formation de l’ex-Allemagne de l’Est était très ambitieuse. Et puis, j’étais sûr d’y percevoir mes émoluments. Je voulais me lier avec cette équipe jusqu’au terme de la campagne. Mais mon agent m’a conseillé d’y parapher un contrat de deux ans et demi. Ce que j’ai fait en sachant que je partais à l’aventure. J’avais des contacts avec les Atomics mais les Bruxellois n’avaient pas les moyens d’aller en justice pour me transférer en cours de saison.

Comment se passe votre quotidien à Weissenfels?

Ce n’est pas rose tous les jours. Depuis janvier, je ne suis plus revenu en Belgique parce que les matches s’enchaînent à une vitesse folle. J’irai dire bonjour à ma famille le vingt de ce mois. Les gens sont très corrects ici. Weissenfels est une petite ville qui vit derrière son équipe de basket. Malheureusement, il n’y a rien d’autre à faire. Comme je vis seul et que je ne parle pas l’allemand, je passe le plus clair de mon temps chez moi, à regarder des DVD et à jouer à la Playstation. Sportivement, cela ne se passe pas très bien. Depuis mon arrivée, le coach a changé. Et je ne joue presque plus. C’est difficile à vivre. Mais je continue à travailler à l’entraînement pour progresser. Si je passe beaucoup de temps sur le banc, c’est parce que nous sommes cinq pour deux places. En outre, le mentor actuel base l’essentiel de ses systèmes sur la défense. Et c’est vrai que je suis d’abord un joueur offensif. Je m’évertue à parfaire ma défense pour être prêt quand on fera appel à mes services. Parfois, je me demande pourquoi ce club m’a fait signer un contrat de deux ans si c’est pour ne m’utiliser qu’un minimum.

Songez-vous à revenir en Belgique l’an prochain?

C’est vrai que l’idée de changer d’air ne me déplairait pas. J’ai déjà quelques touches en Allemagne et en Belgique. J’ai besoin de jouer.

(J-P. van de Kepelare)

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