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Burnley : il n’y a pas plus britannique

Burnley FC a entamé la saison par une victoire sur Chelsea et a failli gagner à Old Trafford la semaine passée. Une des clefs du succès : le facteur Defour.

Burnley FC. Jelle Vossen n’a pas apprécié sa visite là-bas. Normal, le style ne lui aurait pas convenu. Il n’y a pas plus britannique. Le noyau est british, à l’exception d’un Belge. C’est une collection d’Anglais, d’Irlandais plus l’un ou l’autre Néo-Zélandais, Canadien ou Islandais. La saison passée, Burnley s’est forgé une solide réputation à domicile, notamment grâce à un vestiaire visiteurs spartiate, mais depuis, il est aussi fort à l’extérieur. Il a battu Chelsea, fait match nul aux Spurs et à Liverpool et United n’a égalisé que dans les arrêts de jeu la semaine passée.

L’équipe joue comme elle s’entraîne, durement. Le vendredi, elle a une chouette coutume : Ceux qui se sont méconduits en semaine doivent tourner une roue de la fortune, sur laquelle figurent toutes sortes de défis ou de punitions. Par exemple, il faut rester une minute dans la rivière qui coule le long du complexe d’entraînement. Ou il faut enfiler un costume d’Elvis et chanter devant tout le groupe. Mais ça marche. Burnley FC est en lice pour un billet européen, ce qui n’est pas évident quand on représente une ville de 70.000 habitants.

Sean Dyche prône le pressing depuis longtemps, bien avant Antonio Conte. Il est le Mourinho roux, Mister Burnley aussi car à l’issue d’une carrière active peu spectaculaire, il est passé entraîneur de l’équipe en 2012. Son team sait jouer mais peut aussi pratiquer un jeu très anglais. L’adaptation de Steven Defour est cruciale. Defour et Dyche ont eu une première année difficile mais notre compatriote s’est adapté sur le plan physique et joue un rôle-clef dans l’entrejeu. Burnley évolue aussi sur le plan extra-sportif : il vient d’inaugurer un complexe d’entraînement.

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