Bruges ou Genk champion?Les avis des 16 autres coaches

Franky Van der Elst: « Bruges est beaucoup plus fort. Quand son collectif tourne, c’est une vraie machine. Le principal point faible de Genk, c’est sa défense ».

Jan Olde Riekerink: « Bruges est dans la spirale de la victoire. Seul Alin Stoica pose un problème pour l’équilibre. A Genk, on est parfois trop tributaire de Wesley Sonck. Ce que je trouve très positif pour le Club, c’est qu’il a prouvé en Coupe d’Europe qu’il pouvait pratiquer plusieurs systèmes « .

Paul Put: « Les hauts et les bas de Genk cette saison s’expliquent par la jeunesse de son noyau. Il y a plus de maturité et un groupe plus étoffé à Bruges ».

Henk Houwaart: « La principale supériorité de Bruges par rapport à Genk, ce sont les automatismes et la petite dose de chance. Les Brugeois sont aussi davantage en mesure de changer de système. La tactique, c’est le petit jouet de Trond Sollied… Genk est trop dépendant de ses meilleurs joueurs. Quand ça ne tourne pas devant, les champions se retrouvent en difficulté. Et ils sont vulnérables derrière ».

Marc Grosjean: « Il y a plus d’expérience à Bruges, qui possède aussi un axe central mieux huilé. Cette équipe commet moins de grosses erreurs que Genk. D’un point de vue athlétique, Bruges est actuellement au sommet de son art ».

Jos Heyligen: « Bruges reste l’équipe qui symbolise la puissance, l’engagement et le jeu collectif. Ce sont des joueurs qui évoluent ensemble depuis pas mal de temps et il y a chaque semaine un nouveau gars décisif pour forcer la victoire. Son jeu n’est pas toujours très esthétique, mais c’est drôlement efficace. Genk a gaspillé trop de points contre des petits, comme Westerlo, et possède moins de possibilités de remplacement. Et plusieurs joueurs sont encore à la recherche de leur meilleure forme. Moumouni Dagano, par exemple, ne parvient pas à confirmer ».

Lorenzo Staelens: « Le noyau de Bruges est plus étoffé. On n’a pas paniqué quand Rune Lange et Bengt Saeternes se sont retrouvés à l’infirmerie. Il y a davantage de possibilités offensives et de créativité depuis l’arrivée d’Alin Stoica. C’est différent à Genk, où la maladie de Dagano a laissé un grand vide. Kevin Vandenbergh et Takayuki Suzuki ne sont pas du même calibre. Bernd Thijs et Josip Skoko sont eux aussi irremplaçables ».

Emilio Ferrera: « Bruges a parfois eu un peu de chance, comme à Charleroi et à Mons, où les victoires ressemblaient surtout à des hold-ups. Genk a parfois développé un jeu superbe. Je me souviens de la deuxième mi-temps à Anderlecht: personne n’a fait mieux en Belgique depuis le début de la saison ».

Herman Helleputte: « La principale différence entre les deux équipes, c’est la confiance. A Bruges, elle est là depuis le début, alors qu’on ressent beaucoup de pression à Genk, qui doit prouver qu’il est un vrai champion. La différence s’explique aussi par la méforme de Dagano ».

Jacky Mathijssen: « On parle parfois de machine quand on évoque Bruges, et c’est vrai que cette équipe est capable d’écraser complètement son adversaire. C’est rarement le cas de Genk, qui se crée plus difficilement des occasions ».

Jan Ceulemans: « Bruges a, cette saison, la réussite que Genk avait l’année dernière. Genk se crée des occasions mais ne les transforme pas. En plus, Bruges est mieux armé pour encaisser les coups durs ».

Hugo Broos: « Bruges joue avec la même équipe depuis deux ans. Dans ce cas-là, on atteint plus facilement son meilleur niveau. Genk ne parvient pas à confirmer, notamment parce que tout le monde joue plus défensivement contre le champion en titre. Genk n’a pas encore su intégrer cette réalité dans son jeu ».

Ariel Jacobs: « La principale différence entre les deux équipes, ce sont les points au classement. Bruges en prend quand les conditions sont défavorables alors que Genk en laisse filer. Le Club s’est aussi renforcé très valablement pendant l’été alors que Genk n’a pour ainsi dire transféré que Soley Seyfo ».

Stéphane Demol: « Bruges sait s’adapter aux réalités de chaque match et s’est bien renforcé durant l’été. A Genk, le noyau n’a presque pas évolué, mais c’est aussi grâce à cela que le Racing est toujours une des deux meilleures équipes de Belgique ».

Dominique D’Onofrio: « Genk pratique un jeu plus académique. A Bruges, le système est parfaitement rodé, le jeu est plus physique et la moyenne d’âge est plus élevée qu’à Genk. Au plus haut niveau, c’est un fameux avantage ».

Khalid Karama: « Quand ils sont dans un bon jour, Sonck et Dagano sont imbattables. Mais, dès qu’ils sont en méforme, ça se voit. A Bruges, les joueurs sont davantage interchangeables parce qu’ils ont tous les mêmes qualités athlétiques ».

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