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Brésil

POINT FORT

Difficile de ne pas avoir de frissons à la lecture des options offertes par le secteur offensif auriverde, sans doute le plus complet depuis son dernier sacre planétaire. Brillant depuis le début de saison, Neymar semble avoir retrouvé les jambes et l’état d’esprit de ses plus grandes heures, pour diriger un secteur offensif où Vinícius Júnior voudra confirmer son statut de meilleur lieutenant offensif au monde.

POINT FAIBLE

Déjà annoncée comme favorite à l’aube du Mondial russe, la sélection dirigée par Tite ne présente aucune faiblesse majeure, débarquant d’ailleurs au Qatar avec l’étiquette de numéro 1 mondiale. La Canarinha pourra-t-elle vivre avec ces gigantesques attentes? Balayée à domicile en 2014, piégée par la Belgique quatre ans plus tard, la Seleção prend la vilaine habitude de manquer ses grands rendez-vous.

L’HOMME à SUIVRE Neymar Junior

Depuis son départ de Barcelone, il est presque systématiquement devenu l’homme des rendez-vous manqués. Celui dont les blessures de fin d’hiver et les trop longues soirées d’été font grimacer Paris, où il avait débarqué pour s’installer sur le toit du monde. Aujourd’hui, tout ça semble presque devenu secondaire. À tel point qu’on en vient à se demander si la forme croissante affichée par Neymar Junior depuis le coup d’envoi de la saison n’est pas en grande partie liée à l’approche d’un nouveau tête-à-tête attendu avec le trophée mondial. Parce que depuis 2014, le plus beau déhanché des pelouses mondiales joue chaque match sous la tunique jaune de la Canarinha comme s’il avait une dette à honorer.

Sorti blessé au dos du quart de finale à domicile contre la Colombie, pour sa première Coupe du monde, c’est encore diminué que l’homme le plus cher de l’histoire du football avait débarqué en Russie, à l’été 2018. Privé une nouvelle fois de fouler les pelouses du dernier carré par les bras interminables de Thibaut Courtois, le prodige de Santos abat sa troisième carte chez les Qataris, à la manœuvre d’une Seleção bien plus impressionnante que lors de ses deux précédentes apparitions. Numéro 10 sur le dos comme sur le terrain, Ney peut se concentrer sur sa créativité hors norme, laissant le soin à Vinícius Júnior et à Raphinha de malmener les latéraux adverses. Laissé libre par Tite, le Parisien est l’incontestable patron offensif des favoris du tournoi. En ayant fait le deuil de l’exceptionnelle élasticité de ses débuts, mais avec la détermination de ceux qui savent qu’ils font la différence à l’heure de gravir les sommets.

1

En trente rencontres officielles disputées depuis l’élimination contre la Belgique au Mondial 2018, le Brésil ne s’est incliné qu’une fois: contre l’Argentine, en finale de Copa América.

Tite

En poste depuis le mois de juin 2016, le sélectionneur Tite a déjà fait mieux que les 72 matches passés par Mario Zagallo sur le banc de la Seleção, entrant ainsi dans l’histoire du Brésil.

8

Il y avait huit Auriverde sur la feuille de match de la dernière finale de Ligue des Champions, opposant pourtant un club anglais à un club espagnol, représentés chacun par sept joueurs.

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