BRANKO STRUPAR

Branko Strupar (33 ans) défend les couleurs du Dinamo Zagreb, le pus grand club croate. Derby County (D2) a préféré ne pas prendre de risques financiers. Il n’a pas offert de prolongation de contrat à l’ancien attaquant des Diables Rouges, notamment à cause de sa déchirure aux ligaments croisés.

Comment avez-vous atterri au Dinamo ?

Branko Strupar : En octobre, j’ai appris que le club de ma ville natale avait besoin d’un avant. J’ai proposé mes services. Le transfert a été réglé en moins d’une semaine. Ma blessure était pratiquement guérie mais comme je n’avais plus joué depuis huit mois, j’ai consacré le premier mois à des séances individuelles. Lorsque j’étais complètement rétabli, j’ai rejoué. Nous avons gagné 4-0. Nous avons pris dix points sur douze dans les quatre parties suivantes, ce qui n’était pas mal pour le Dinamo, puisqu’il était privé de beaucoup de pions importants, blessés. J’ai marqué deux buts et délivré deux assists.

Le Dinamo a terminé deuxième du championnat régulier, derrière Hajduk Split. A l’entame des playoffs, que visez-vous ?

Zagreb ne peut se satisfaire d’une deuxième place. Seul Split peut jouer un rôle significatif, en dehors du Dinamo. Nous sommes le plus grand club de l’après-guerre. Nous avons perdu, logiquement, le match décisif contre Hajduk, en décembre. Maintenant, on joue une double compétition : les six meilleures équipes se retrouvent dans une poule pour le titre et les autres dans une poule pour le maintien. Il nous reste dix matches pour revenir sur Hajduk, qui compte cinq unités de plus. Dans nos deux confrontations, nous devrons montrer que nous méritons d’être champions.

Quelles sont vos relations avec Nikola Jurcevic, l’entraîneur ?

Nous nous entendons bien. Il est d’un naturel calme, perfectionniste et encore très jeune. Il a vécu une période difficile cette saison après l’élimination au deuxième tour de la Coupe UEFA face à Dniepropetrovsk. Si nous ne sommes pas champions, on peut s’attendre à du changement. Ici, tout est possible. Au cours des cinq dernières années, Zagreb a déjà usé pas mal d’entraîneurs.

Y a-t-il beaucoup d’étrangers au Dinamo ?

Un Macédonien, un Slovène et un Brésilien. Tous les autres sont Croates. Le Dinamo a une jeune équipe très talentueuse.

Comment se présente votre avenir au Dinamo Zagreb ?

Je ne le sais pas encore. Tant que je reste en bonne santé… Rejouer constituait ma priorité absolue. Où ? C’était accessoire. Ma femme et mes enfants sont heureux ici. C’est l’essentiel. Je n’exclus rien pour la suite de ma carrière. Peut-être reviendrai-je un jour en Belgique (il rit). (F. Vanheule)

F.Vanheule

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