Bons et mauvais placements

Pas facile de gérer 2,03 millions de dollars.

La masse salariale des 30 clubs de la NBA s’est fixée cette saison à 2,03 milliards de dollars. Certaines équipes ont fait bon usage de cette manne. D’autres nettement moins. Les quatre franchises les plus efficientes selon le rapport salaire-résultats sont dans l’ordre :

1. Chicago (62 v. – 20 d.). Chacune de ses victoires lors du championnat n’a coûté que 910.000 dollars. Les Bulls profitent toujours de deux joueurs hérités du tirage au sort : Joakim Noah et Derrick Rose dont les salaires ne se chiffrent qu’à 3,1 millions et 5,5 millions. de dollars. Tout cela va changer rapidement. Noah gagnera 12 millions dès la saison prochaine et Rose, le probable MVP de la saison, verra aussi son salaire s’envoler.

2. Oklahoma City (55-27-1,05 million de dollars par victoire). La  » belle petite équipe d’un petit marché  » est parvenue à contenir les salaires, dont celui de sa star Kevin Durant (6,1 Mio.).

3. San Antonio (61-21-1,13) Malgré les émoluments des trois grâces ( Tim Duncan 18,8 millions, Tony Parker 13,5 et Manu Ginobili 11,9), les Spurs sont parvenus à rester sous le plafond salarial et à éviter la surtaxe dite de luxe imposée par la NBA aux équipes les plus généreuses.

4. Miami ((58-24-1,17). Surprise ! Sauf qu’à part les trois vedettes aux salaires équitablement répartis ( LeBron James 14,5 millions, Chris Bosh 14,5 et Dwyane Wade 14,2), les autres doivent se partager les miettes.

Plus spectaculaire encore – et plus déprimant pour les propriétaires – est le coût par succès des quatre équipes les moins rentables.

1. Toronto (22-60 -3,15). Le départ du gros salaire Chris Bosh pour Miami n’a rien arrangé, ni du point de vue sportif ni du point de vue pécuniaire.

2. Cleveland (19-63-3,11) Baron Davis (14.) et Antawn Jamison (13,4) ne sont pas parvenus à éviter la débâcle.

3. Minnesota (17-65-3,02. Excepté Eddy Curry (11,6), relâché peu après son arrivée à la mi-saison, aucun autre joueur n’y gagne pourtant plus de 5 millions de dollars.

4. Washington (23-59-2,60) Avec un chèque annuel de 19,6 Mio., Rashard Lewis fait exploser la banque.

BERNARD GEENEN

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