BLOOMFIELD Road

Club : Blackpool FC

Inauguration : 23-12-1899

Transformations : 1999, 2002 et 2003

Capacité : 9.000 places à ce jour (avant nouvelles transformations)

Record d’assistance : 38.098 contre Wolverhampton (1955)

Cher Magazine,

Blackpool. Une ville du nord-ouest bien connue comme station balnéaire, avec sa tour métallique ressemblant à une mini Tour Eiffel, ses trams bigarrés, ses montreurs de serpents à même le trottoir et son parc forain permanent proposant des attractions pleines de charme désuet.

A l’instar de tant d’autres enceintes, Bloomfield Road est également en pleine cure d’un rajeunissement entamé en 1999 pour le centenaire des Mandarines. La moitié du stade est donc toute neuve et comme la couleur dominante du club est l’orange, les nouvelles constructions sont d’une pimpante coloration. C’est aussi la couleur d’un article que nous n’avions encore jamais vu dans le merchandising d’un club : un scooter d’un orange à rouler sans phare les nuits sans lune et les jours de brouillard !

Vue du Continent, Blackpool est une équipe quasi anonyme. Mais, bien qu’évoluant en Division two (3e niveau), elle fait partie des teams historiques pour les insulaires. Principalement en raison du fait que le légendaire Stanley Matthews, ce magicien qui rendit fou notre pourtant intraitable Jo Pannaye, y a joué et ramené la Cup en 1953. Les joueurs des générations futures ne pourront même plus prétendre fouler la même pelouse que lui, puisque celle-ci a été déplacée afin de disposer d’un espace supplémentaire pour les futures constructions. En attendant, l’impression que donne donc la South Cable Stand, tribune distante d’une bonne vingtaine de mètres de la ligne de but, est singulière. Il s’agit probablement de l’une des plus vieilles grand-mères du Royaume-Uni. Certes, on ne s’en occupe plus guère : son maquillage s’écaille à vue d’£il et une armée de volatiles y a élu domicile, mais elle garde ce charme incomparable des ancêtres qui ont tellement d’histoires à raconter. Comme cet incendie survenu en 1917 et probablement provoqué par les étincelles d’une locomotive (le chemin de fer était contigu), ou encore les anciennes boiseries du bureau présidentiel, retirées de la cabine d’un bateau qu’on allait couler…

par Rudi Katusic

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