BERNARD YERLÈS

Ce dimanche 28 (La Deux, 19 h 35), l’acteur belge sera le protagoniste de Quand je serai grand, où une personnalité vit son rêve d’enfant. Le comédien s’est glissé dans la peau d’un joueur de foot de Charleroi durant plusieurs jours.

Comment vous êtes-vous retrouvé au coeur de ce projet ?

La RTBF m’a contacté et m’a envoyé plusieurs propositions. Le fait de devenir footballeur m’a paru rigolo. Comme beaucoup d’enfants, j’ai un jour souhaité être professionnel.

Que verra-t-on ?

J’ai participé aux entraînements, un peu comme un nouveau joueur qu’on teste en vue du prochain match. Je n’ai pas été ménagé : ils ont tout fait pour me casser en mille morceaux. J’ai aussi subi les tests médicaux. Je me suis rendu compte de l’âge que j’avais. Heureusement, le vieux lion en moi rugit toujours ! (il rit) Je n’ai pas eu la vie facile car les journées ont été longues. A la fin des entraînements, je devais enchaîner avec les interviews pour l’émission et partager mon ressenti. Je connaissais le milieu du foot mais j’ai vécu de beaux moments : la pédagogie mise en place par Felice Mazzu et Mario Notaro (deux chouettes entraîneurs), la séance tactique d’avant-match, etc.

Quel accueil les joueurs vous ont-ils réservé ?

Il y a beaucoup de jeunes dans le noyau et ils ont été amusés par ma présence. J’ai eu droit à un baptême et j’ai dû chanter dans le car. Ils ont aussi voulu me couper les cheveux mais je leur ai dit que ce n’était pas possible.

Quel est votre passé de footballeur ?

Vers 14-15 ans, je jouais régulièrement. J’étais au Crossing Schaerbeek quand j’ai été repéré par un recruteur du RWDM. J’étais très sportif et j’ai finalement transféré mon hyperactivité dans des stages de théâtre. Entre-temps, le foot a bien évolué. A l’époque, on pouvait contrôler  » pépère  » le ballon. Aujourd’hui, on arrive à éliminer deux mecs rien qu’en orientant le ballon quand on le reçoit. Je joue toujours, mais c’est en ABSSA, le week-end, dans une équipe qui vise le haut du classement.

Vous ne regrettez pas de ne pas avoir percé dans le foot ?

Non, mon métier m’a apporté beaucoup de satisfactions. Lors du tournage, j’ai pu tirer un penalty pendant la mi-temps d’un match disputé à Charleroi. Je l’ai marqué du premier coup et j’ai reçu l’ovation du public. Des sensations pareilles, c’est énorme. C’est pour cette raison qu’on aime le sport. Je vois aussi des points communs entre le foot et le milieu artistique. Avoir du talent est bien mais, pour percer, il faut aussi croiser les bonnes personnes et se retrouver au bon endroit au bon moment.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Les joueurs de Charleroi ont voulu me couper les cheveux.  »

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