Benoît Thans :  » Je suis un gentil garçon « 

C’est ce samedi 20 décembre que le Challenge Edhem Sljivo débutera sous l’égide de Benoît Thans, l’un des organisateurs. Un tournoi qui déplacera les fanas de foot en salle, la foule, les anciennes et nouvelles gloires de notre championnat. Un tournoi sur lequel planera aussi l’ombre de François Sterchele, qui recevra un hommage particulier.

En quoi consistera le fameux Challenge Sterchele ?

Quatre équipes composées de joueurs de Bruges, du GBA, de Charleroi et d’anciens amis de François seront en compétition le 23 décembre. Les bénéfices récoltés au cours de cette soirée seront reversés à une fondation caritative. Parallèlement, nous organiserons le tournoi des sponsors où la RTBF dépêchera une équipe.

D’année en année, on rencontre de plus en plus de people dans les couloirs du tournoi. Est-ce que le Sljivo n’est-il pas en train de devenir l’événement à la mode, où il est de bon ton de se montrer ?

Notre objectif est de rassembler tous les ingrédients pour rendre ce tournoi festif. L’année dernière, des joueurs comme Jonathan Legear, Axel Witsel, Gregory Dufer, Olivier Renard et Eric Deflandre étaient venus en toute décontraction. Spontanément, sans que nous ne les invitions. Cela devrait encore être le cas cette année. Mais il ne faut pas oublier l’essentiel : les 250 équipes de jeunes, ainsi qu’Edhem Slijvo, qui reste la figure centrale de l’événement.

Votre rivalité avec Stéphane Pauwels à Studio 1 n’est-elle pas en train de perdre tout son sel ? Vous êtes de plus en plus d’accord sur les sujets de débat.

Cela arrive par période, comme quand nous avons parlé d’Anderlecht il y’a dix jours. Mais je ne m’attendais pas à ce que Stéphane allait dire.

Ses piques envers vous sont parfois mordantes.

Il n’y a rien de méchant. Chacun joue son rôle. Stéphane a la tchatche facile alors que je suis un gentil garçon : je préfère dire ce que je pense en douceur.

Médiatiquement parlant, vous êtes dans l’£il du cyclone. Le conseil d’administration de Verviers et Sunday Oliseh, l’entraîneur, ont démissionné en vous égratignant.

On me jette en pâture dans les médias alors que je n’ai aucune responsabilité sportive à Verviers. Je travaille juste comme consultant pour la Ville, qui met les infrastructures à disposition du club et subventionne l’école de jeunes. Je n’interviens pas dans les finances du club ou le choix des joueurs. J’ai l’impression que certains tentent de masquer leurs erreurs en trouvant des boucs émissaires.

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