BENOIT TAS

Depuis le 1er mars, Louvain a un nouveau président : Benoit Tas. Sous son impulsion, les Bears, actuellement derniers, sont en pleine restructuration.

Pour quelle raison avez-vous accepté la présidence de Louvain ?

Benoit Tas : Depuis plus de dix ans, deux de mes trois enfants s’adonnent au basketball. Je savais qu’on pouvait améliorer une série de choses au sein du club. Donc, quand Jan Druppel a démissionné de la présidence début février, je me suis dit : pourquoi pas moi ? Ma vie professionnelle m’a appris à diriger et à gérer le changement et je bénéficie d’un congé sabbatique.

La gestion manquait de clarté et d’esprit de décision. Par exemple, nous continuons à soutenir la vision  » jeune et belge  » car notre club recèle assez de membres et de talents mais cela requiert du temps. Il faut en tenir compte sans jeter le bébé avec l’eau du bain.

Vous avez engagé un directeur sportif, Gary Terclavers, et un coach, Tom Johnson. Pol Rowe et Herman Bruyninckx, deux icônes du basket louvaniste, ont intégré le conseil. Qu’attendez-vous d’eux ?

L’implication de Pol Rowe faisait partie des conditions que j’avais posées. Herman Bruyninckx, joueur de l’année en 1993, a pris la foulée de Rowe. Le fait qu’ils croient à nouveau en notre club alors qu’ils nous avaient quittés, déçus, il y a quelques années, me renforce dans ma conviction : nous pouvons réussir quelque chose de chouette à Louvain.

A quels changements concrets les supporters des Bears peuvent-ils s’attendre la saison prochaine ?

Nous ne dépenserons pas plus que nous ne gagnons mais l’essentiel est d’augmenter nos recettes. Nous ne toucherons pas au budget sportif. Nous devons renouveler presque tout notre noyau. Il doit être compétitif. Le vécu suivra automatiquement.

Nous devons aussi former un groupe uni : parents, joueurs, supporters, bénévoles, ville, école de sport de haut niveau, entreprises technologiques… Louvain a beaucoup à offrir. C’est un projet de trois à cinq ans. A terme, nous devons être un pensionnaire établi du top six.

Vous avez enrôlé un coach étranger, Tom Johnson. Est-ce un bon signal ?

La non-reconduction du contrat de Jurgen Van Meerbeeck date d’avant mon entrée en fonction. J’ai dû chercher un nouvel entraîneur. Tom Johnson a de l’expérience, il a une vision claire sur le suivi des jeunes et en plus, il est extrêmement motivé, ce qui est crucial.

PAR MATTHIAS STOCKMANS

 » Louvain a beaucoup à offrir. C’est un projet de 3 à 5 ans. A terme, nous devons être un pensionnaire établi du top-6 « 

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