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ON COMPTE SUR RAPHA

Néo-promu la saison dernière, le Beerschot a vécu une saison à deux visages. Un premier tour séduisant, marqué par du football offensif et une grande efficacité devant le but. Jusqu’au départ, pendant l’hiver, du grand animateur Tarik Tissoudali et de l’entraîneur Hernán Losada. Will Still, l’assistant très apprécié de Losada, ne s’est pas mal débrouillé lors du deuxième tour en tant que T1 intérimaire, et a finalement hissé l’équipe à une méritoire neuvième place. Pour y parvenir, le jeune entraîneur de 28 ans a opté pour une organisation plus défensive, loin du football pétillant et conquérant des premiers mois.

Selon son habitude, Maes a mis les choses au point pendant la campagne de préparation.

La direction a estimé que Still n’était pas encore prêt pour endosser toutes les responsabilités d’une équipe professionnelle et a choisi un entraîneur expérimenté: Peter Maes (57 ans). Lui qui a apporté de la stabilité à des clubs du subtop comme Malines et Lokeren – ce à quoi aspire le Beerschot – avant d’être designé persona non grata après son implication dans l’Opération Mains Propres. En fin de saison dernière, Maes a démontré, comme manager de crise à Saint-Trond, qu’il n’avait pas perdu toutes ses qualités.

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Le modèle de Lokeren

Selon son habitude, Maes a mis les choses au point pendant la campagne de préparation. Avec beaucoup de courses et la mise au point d’un dispositif tactique clair. Un 5-3-2 contre les meilleures équipes (avec Raphael Holzhauser comme deuxième attaquant), comme lors du match de gala contre le FC Utrecht, et un 4-2-3-1 contre des adversaires plus modestes. Ce deuxième système présente de nombreuses similitudes avec celui qu’il utilisait à Lokeren, où Maes a connu ses plus beaux succès comme entraîneur. Dans l’entrejeu, un récupérateur qui officie aussi comme relanceur devant la défense (à l’époque Overmeire, aujourd’hui Pietermaat), un box-to-box (à l’époque Persoons, aujourd’hui Coulibaly) et un numéro 10 qui peut donner libre cours à son intelligence de jeu (à l’époque Vanaken, aujourd’hui Holzhauser).

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Sur les flancs, des ailiers rapides capables de déborder, qui doivent élargir le jeu. La construction est toujours soignée depuis l’arrière, que ce soit avec les arrières latéraux ou avec un long ballon croisé des défenseurs centraux.

Merci Sheffield

On constate peu de changements dans l’entrejeu par rapport à la saison dernière, même si Ryan Sanusi loupera le début du championnat à cause d’une blessure. Le Beerschot a réussi à garder son diamant Coulibaly une saison de plus, grâce à ses liens avec Sheffield United. Entre-temps, en coulisses, on s’est attaché à préparer un remplaçant au profil similaire: Okyere.

En attaque, on cherche encore du renfort. Le nouveau venu Krekovic n’a pas encore entièrement convaincu comme ailier, malgré de bonnes intentions, et c’est pareil pour Sanyang, et Suzuki, Noubissi ou Eleke comme attaquant de pointe. La piste Benito Raman a été explorée, mais il a finalement signé à Anderlecht. Mukuna recevra donc sa chance. Sa polyvalence est un atout. Maes compte aussi sur l’efficacité de sa plaque tournante Holzhauser (seize buts et seize assists la saison dernière) pour prêter main forte comme deuxième attaquant.

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