Bart Raes, indissociable de notre championnat

Thomas Bricmont

Après avoir débuté à la VRT en 91, être passé par la case Filmnet jusqu’en 97, avoir présenté l’émission Goal et Stadion pendant huit années sur VTM, Bart Raes s’est vu proposer, en 2005, le poste de rédacteur en chef de la cellule foot de Woestijnvis. Le point commun à tout cela ? Les droits du football belge ne l’ont jamais quitté.

Rédacteur en chef sur un tout nouveau support, c’est ce qui vous a séduit dans le projet Woestijnvis ?

Quand les dirigeants de Woestijnvis m’ont proposé de chapeauter le projet foot, j’étais évidemment enchanté. D’autant que l’on me donnait carte blanche dans le choix des sujets mais aussi de la rédaction.

C’est donc vous qui êtes allé chercher Philippe Hereng et Marc Delire ?

Oui. Je les connaissais déjà pour les avoir côtoyés régulièrement. Ce sont de bons journalistes qui connaissent très bien le football, et qui possédaient une cote de sympathie importante auprès du public. Ces choix me paraissaient donc logique.

On parle beaucoup des négociations concernant le nouveau contrat télé. Etes-vous optimiste alors que l’actuel prend fin au terme de la saison ?

Sur ce sujet, je préfère ne pas m’exprimer. Je n’interviens pas dans les discussions. Je ne vois pas pourquoi je m’exprimerais là-dessus. Je laisse le soin aux dirigeants de Belgacom de le faire ; s’ils le désirent.

Herman Van Holsbeek a déclaré dans la presse que pour certains matches, seulement quatre à cinq téléspectateurs regardaient la rencontre en pay-per-view. N’a-t-on pas déployé trop de moyens compte tenu du résultat ?

J’ai lue aussi cette déclaration. Si je ne communique pas sur les chiffres, il est évident qu’un match comme Dender-Mons ne passionne pas les foules…

Vu que vous intervenez dans LA mise en place du calendrier de la compétition, vous a-t-on sondé par rapport au plan De Witte ?

Oui, quelque peu. C’est toujours stimulant et intéressant de parler des nouveaux projets. Si en plus, ceux-ci peuvent élever le niveau d’un football belge qui en a cruellement besoin, bien sûr que ça nous intéresse.

Vous êtes à la tête d’une rédaction bilingue. Notez-vous des différences dans la manière de travailler ?

Dans le ton ou le style, c’est plus ou moins semblable. Dans l’approche d’un match, on peut noter des différences. Côté néerlandophone, on prépare un peu plus nos sujets. De l’autre côté, c’est plus décontracté. Mais les deux manières se valent et surtout se complètent. Par exemple, on a la chance de pouvoir utiliser pour les néerlandophones une excellente interview de Dominique Leone faite par un francophone…

THOMAS BRICMONT

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