AXEL HERVELLE

Matthias Stockmans
Matthias Stockmans Matthias Stockmans is redacteur van Sport/Voetbalmagazine.

LE SAMEDI 13 AVRIL, LE SPIROUDÔME DE CHARLEROI EST LE THÉÂTRE DE LA FINALE DE L’EUROCUP, LA C2, QUI OPPOSE UXUE BILBAO AU LOKOTOMIV KOUBAN. POUR L’INTERNATIONAL BELGE AXEL HERVELLE (29 ANS, BILBAO), C’EST PRESQUE UN MATCH À DOMICILE.

Cette finale constitue-t-elle une agréable surprise ou figurait-elle parmi les objectifs de votre club ?

Axel Hervelle : C’était un de nos objectifs majeurs. Bilbao est un club ambitieux, qui poursuit plusieurs objectifs. Un premier était la Copa del Rey mais nous avons échoué. Nous visons aussi les play-offs nationaux. Nous sommes dans les temps puisque nous sommes actuellement quatrièmes au classement.

Que savez-vous de Kouban ?

C’est la formation la plus forte de l’Eurocup. Kouban a un noyau très étoffé et Simas Jasaitis est un des grands basketteurs d’Europe. L’Américain Derrick Brown est un de ses marqueurs attitrés et Mantas Kalnietis un des meilleurs distributeurs. Je m’attends à un match très intense. Je n’aurai pas la vie facile car je vais être confronté à deux colosses, Savrasenko et Maric.

Le fait que la finale ait lieu à Charleroi doit renforcer encore un peu plus votre motivation ?

Absolument. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont l’occasion de s’adjuger un trophée européen devant leur public.

En 2007, vous avez déjà enlevé un trophée européen, l’ancienne Coupe ULEB, devenue l’Eurocup, sous le maillot du Real. Quels souvenirs en conservez-vous ?

C’est une expérience unique. Savez-vous ce qui est si spécial ? Je jouais alors avec Raul Lopez et Alex Mumbru, qui sont maintenant mes coéquipiers à Bilbao. Nous sommes donc trois à avoir déjà disputé une finale. Cette expérience nous offre un avantage sur les Russes.

Il paraît que Bilbao a des problèmes financiers. Qu’en est-il vraiment ?

C’est exact. Certains sponsors ont jeté l’éponge, ce qui a entraîné des retards de paiement. Je préfère ne pas m’appesantir là-dessus. Dans les semaines à venir, je vais me concentrer sur les play-offs en Espagne et sur la finale européenne. Ensuite, j’étudierai la tournure à donner à ma carrière.

Pepinster est également en difficulté et vous en êtes directeur sportif. Dans quelle mesure cela entame-t-il votre concentration ?

Je dois reconnaître que je pense surtout à ma carrière personnelle et que j’ai peu de contacts avec Pepinster. L’essentiel est que le club puisse achever la saison grâce au soutien de Charleroi. J’ai promis d’être toujours prêt à aider Pepinster, même s’il se retrouve en Division Trois la saison prochaine.

MATTHIAS STOCKMANS

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