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Avec Mili et San José

Eupen semble avoir trouvé la formule qui doit emmener les Pandasvers le maintien.

Les recherches ont été plus longues que prévu. Elles ont même fait peser un avenir sombre au-dessus de la tête de Beñat San José, initialement attiré par les dirigeants d’Eupen pour ramener un football plus audacieux au Kehrweg, après les années de bloc courageux et de reconversions rapides de Claude Makélélé.

Au bout d’un mercato qui aura vu débarquer dans les Cantons de l’Est dix-sept nouveaux joueurs, d’un vétéran argentin en passant par de jeunes espoirs basques, des Iraniens, un ancien international allemand ou un défenseur néerlandais, le coach a dû laisser passer l’orage et filer des points avant de trouver la bonne formule, finalement au moins aussi défensive que celle mise en place par son prédécesseur.

Conscient que le potentiel offensif de son équipe est trop limité pour s’installer dans le camp adverse, San José mise sur un bloc défensif très bien organisé, laissant peu d’opportunités à l’adversaire, et des reconversions très travaillées, avec une personnalité de plus en plus affirmée au fil des matches.

Au Mambour, par exemple, ses hommes ont pris l’initiative de dicter le tempo du match à plusieurs reprises, emmenés par l’audace et l’expérience d’ Andreas Beck ou de Jordi Amat. Sans pour autant trouver le chemin des filets, point faible d’une équipe qui reste la plus mauvaise attaque du championnat, ex-aequo avec le Cercle et Waasland-Beveren.

Pour marquer, les Pandas doivent avant tout s’en remettre à Danijel Milicevic. C’est principalement grâce à l’ancien Buffalo qu’Eupen a marqué 10 buts sur les 9 derniers matches, après un bilan initial de 6 buts en 3 sorties. À la base de toutes les phases arrêtées, Mili a un pied dans neuf des dix buts eupenois depuis qu’il est sur la pelouse. Et à chaque fois qu’il se montre décisif, Eupen prend des points.

Son pied droit, mais aussi son front (il a marqué deux de ses trois buts de la tête) sont les armes majeures des germanophones aux alentours de la surface adverse, là où l’attaquant de pointe Jonathan Bolingi affiche rapidement ses limites techniques.

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