» Au Standard, on était tous potes « 

Parlons du Standard : ils se débrouillent bien sans vous, non ?

Marouane Fellaini : Je les suis. Ils continuent sur leur lancée et cela ne me surprend pas.

Pourtant, vous n’avez pas été remplacé ?

L’année passée, les médias nous prédisaient toujours des difficultés quand il nous manquait un défenseur ou Milan Jovanovic. On a dit que si Steven Defour était blessé, on était pourri ( sic). Mais on a joué la moitié de la saison sans Defour et on a été sacré. Cette saison, sans moi, ils continuent de gagner. Je leur souhaite bonne chance pour les 1/16es de finale.

L’effet Bölöni ?

C’est un super coach. Quand il est arrivé, on a tout de suite senti qu’il avait un grand vécu.

Meilleur que Preud’homme ?

Je n’ai pas dit cela mais il fallait être costaud pour succéder à Michel Preud’homme. Et Bölöni l’est.

Que retenez-vous du Standard ?

J’ai passé deux superbes saisons à Liège : l’éclosion et la confirmation. Lors de la deuxième saison, toute l’équipe était jeune, on avait tous le même âge, on était tous des potes et c’est cela qui a fait la force du Standard.

Que retenez-vous comme imagedu titre ?

Tout est gravé à jamais dans ma mémoire. On n’a pas vraiment réalisé sur le coup mais quelques jours plus tard, on s’est rendu compte de l’ampleur de l’événement. La fête a duré deux semaines.

Vous faites aussi partie de la fameuse génération qui n’a peur de rien…

Il y a vraiment de bons joueurs en Belgique. Si on est là, c’est qu’on a des qualités. On ne doute de rien et cela nous permet d’être présents dans les grands rendez-vous. On est là pour se montrer. Ce n’est pas un hasard si tous les joueurs du Standard reçoivent des offres et le Standard ne saura pas garder cette équipe dix ans.

Pourquoi ?

Car tout le monde a envie de progresser. On est ambitieux !

Quand vous êtes en contact avec vos anciens coéquipiers, vous leur dites que la Premier League est un monde merveilleux ?

Ils le savent. S’ils reçoivent une chance, ils doivent la saisir.

Vous avez l’impression de leur servir d’exemple ?

Je ne suis un exemple pour personne. Je n’ai que 20 ans. Enfin, 21 ans. Je vieillis, hein !

Est-ce qu’il y a des offres que vous auriez refusées ?

Il faut voir.

Marseille, PSG ?

Pourquoi pas ? Moi, je voulais progresser, aller dans un championnat connu : Allemagne, Angleterre, France, Italie.

Barcelone, le Real ?

Je signais tout de suite. Mais je ne suis pas sûr d’être aligné. Et après un an là-bas sans jouer, tu fais quoi ?

Un club du Qatar ?

Là, non. Je suis encore trop jeune pour aller là-bas.

En Russie ?

Ce n’est pas un championnat connu. Et il fait trop froid ( il rit).

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